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« Loup y es-tu? Feat Sorrente »
Orias ;

Orias
Nouvel aventurier

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Loup y es-tu ?


Se balader en forêt était toujours une bonne idée, une très bonne même, et Orias en avait plus que l’habitude. Il aimait se retrouver entouré de toute cette végétation luxuriante, si belle et colorée, et bien différente de celle qu’il avait connu toute sa jeunesse en Ilmyde. Le brun avait saisit l’occasion d’être relativement tranquille afin de pouvoir profiter des étendues boisées d’Asmosa, toujours plus, de leur magie, de leur merveillosité et de leur calme. Il avait marché toute la journée, sans vraiment s’en apercevoir, bien trop heureux d’être là où il se trouvait.

Malheureusement ce bonheur vit sa fin arriver lorsque le jeune Algiz ne vit pas une racine saillante et trébucha sur celle-ci. C’est à ce moment là qu’il se rendit compte que le soleil avait laissé sa place à sa chère amie la lune, le ciel n’était plus bleu mais foncé, comme de l’encre… Et monsieur Tête-en-l’air n’avait pas monté de campement, ni même vaguement chercher un endroit protéger, à l’abri des créatures nocturnes voraces. L’Héron se releva puis se gratta l’arrière de la tête perplexe, avancer dans le noir était loin d’être l’idéal mais à présent il n’avait plus vraiment le choix. S’auto-insultant d’étourdi, il reprit sa route tout en se focalisant sur son écoute des végétaux, ça l’empêcherait de rechuter stupidement.

Orias avançait lentement depuis quelques minutes lorsqu’un frisson étrange lui hérissa les poils de la nuque, il avait l’impression qu’il n’était pas seul ou plutôt qu’on le suivait du regard. Inquiet, il se stoppa pour prêter l’oreille à son environnement et déglutit plutôt bruyamment, d’angoisse et d’appréhension. Pas un bruit. Il ose jeter un regard par-dessus son épaule quand, soudainement, il entendit quelque chose de peu rassurant : un grognement. Ni une ni deux le volatile, à défaut de pouvoir voler, prit ses jambes à son cou et fila à vive allure (sans tomber pour une fois) à travers les bois pour échapper à ce qui semblait être son… chasseur ?

Les muscles de ses jambes étaient en feu, tout comme sa gorge que l’air frais de la nuit écorchait à chacune des bouffées qu’il prenait, et pourtant il faisait tout pour ne pas décélérer. Il n’était pas sot, s’il avait affaire à une bête ou un monstre il ne faisait surement pas le poids, il avait beau être un rapide cela ne suffirait pas, cependant il pouvait prendre un peu de distance et avec cela l’espoir de trouver un refuge. Et justement, après ce qui lui apparu être une éternité de course effrénée, il tomba sur une petite cabane en bois… Enfin il se la prit de plein fouet, regardant derrière lui lorsqu’elle « apparu » devant lui. Bien que sonné, Orias se mit à tâtonner dans le noir pour trouver la porte sur laquelle il se mit à tambouriner dans l’espoir qu’on lui ouvre, après tout il ne voulait pas mourir après tout.


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Sa marche avait été plus longue que prévu. Un chemin en amenant un autre, la découverte d’une plante appelant à en découvrir d’autres, il s’enfonçait sans cesse plus loin dans la forêt. Il aimait la nature. Dépourvue de distinction entre les gens, elle accueillait les vagabonds et résidents. La maison des animaux regorgeait de trésors inestimables. La terre nourrissait les plantes et les arbres. Ces derniers donnaient vie aux fruits qui permettaient la vie. La faune et la flore, une alchimie parfaite, un cycle éternel, mais qui n’aspirait guère le commun des mortels.

Les peuples se faisaient la guerre. Cette pensée, ces scènes déambulaient dans son esprit. Et s’il n’avait jamais compris le fossé qui existait entre les classes à Sollvaec, il était toutefois obligé de reconnaître que le conseil avait su préserver son peuple des affres du monde extérieur. Les chimères utopiques de paix et les prémices d’un lendemain idéal hantaient son esprit tant et si bien qu’il ne pensait plus ou presque. Mécaniquement il ramassait les herbes dont il avait besoin tout en les triant dans ses quelques bourses. Lentement mais surement, son petit périple marquait son corps du sceau de la fatigue. Les arbustes et les obstacles naturels se chargeaient eux d’érafler son corps çà et là.

Les derniers feux d’un soleil mourant baignaient la terre d’une lumière si belle et saisissante qu’il resta quelques minutes à contempler la rivière charrier des reflets d’ors. Il était fier de sa magie, parfois même arrogant. Mais devant cette scène de toute beauté, il savait être humble et reconnaissant. Le calme et la tranquillité habitait son cœur, le silence chuchotait à ses oreilles quand soudain il l’entendit. Presque inaudible d’abord, des grognements instinctifs et menaçant se cachaient derrière chaque tronc sur lequel il posait sa vue. Une ombre se jouait de lui, une ombre dont il ne pouvait voir la silhouette.

La peur le gagnait. S’agissait-il d’un mauvais tour d’un mage noir ou bien encore d’une engeance de la malice ? Ou bien encore d’une bête affamée qui venait de quitter sa tanière une fois le soleil couché ? Autant de questions qui lui firent quitter sa rêverie pour retourner dans le monde réel et ô combien cruel. C’est ainsi que sans demander son reste, il invoqua un sortilège de protection tout en s’éloignant rapidement de l’endroit où il était. A grandes enjambé, il regagnait avec peine la lisière des bois, mais il le savait la bête n’était pas loin. Il s’imaginait son souffle se briser sur sa nuque et ses entrailles servant de repas.

Animé par le désir inaliénable de vivre un jour de plus, il se rappelait cette cabane abandonnée qu’il vit sur le chemin quelques heures plus tôt. Sa course s’orientait alors vers cette direction. Le soleil n’allait plus tarder à se coucher et à mesure de sa course, la bête semblait gagner du terrain sur lui. Maintes fois il voulait observer ou elle était et à chaque fois il n’en fit rien, préférant se concentrer sur ses foulées. Soudain, l’objet de sa convoitise se dessinait sous son regard apeuré. Le refuge, il y était enfin.

Cependant la bête ne voyait pas cela ainsi. Un puissant coup lui avait été porté au niveau du dos et sans son sortilège, il ne serait déjà plus. Sa luciole protectrice avait pris la forme d’un bouclier pour venir atténuer l’attaque. Une force inouïe le fit suffoquer. Un coup net porté entre les omoplates venait de le propulser dans la cabane. Le souffle court, la peur dans le regard et le rythme assourdissant de son cœur dans les oreilles… Il était dans un état second. Fermement il tenait sa lampe à huile contre lui. Posté derrière la porte, il plaçait tout son poids contre celle-ci. Seul rempart à sa survie, il luttait pour la garder fermer. Il luttait pour rester conscient et le temps filait malgré lui.

Quelques secondes, quelques minutes ou plus encore. Il n’aurait su dire combien de grains de sables s’étaient égrainer dans le grand sablier. Le bruit au dehors l’avait sorti de son sommeil forcé. Une âme en peine criait à l’aide et avec fougue elle frappait à la porte. L’ouvrir signifiait se mettre en danger, mais n’avait-il pas promis d’aider son prochain?

Sa raison prit le dessus sur sa peur et la porte s’ouvrit alors pour laisser entrer un homme. La lampe en avant, le regard détourné, il prononça un mot. Un mot qui prit la forme d’une lumière blanche et aveuglante : « Luminae ! » Quoi qu’il se cachât jusqu’alors, les ténèbres venaient d’être figé par ce flash et repoussé le temps pour lui de fermer à nouveau la porte. Le revoici alors dans sa situation initiale, mais avec un complice cette fois-ci.

C’est la providence qui vous amène ou bien alors vous avez fait la même rencontre que moi... J’opte pour cette idée.

Un fin sourire se dessinait alors sur son visage.
Orias ;

Orias
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Loup y es-tu ?


Finalement  la porte céda sous ses coups puissants… bon d’accord quelqu’un venait d’ouvrir la dite porte. Forcément puisque l’affolé était affalé sur le morceau de bois pour le faire ne serait-ce que fléchir, il s’étala de tout son long contre le sol de la cabane, la tête la première. Malgré un plat douloureux, Orias rampa rapidement plus à l’intérieur du bâtiment histoire que celui qui lui avait ouvert puisse maintenant refermer la porte et les mettre en sécurité. Du moins c’est ce qu’il espérait.
 
Le souffle court, le regard encore paniqué le garçon se releva précipitamment encore sur ses gardes, observant nerveusement les lieux. Pas d’armes, pas de corps, pas de trucs sordides, juste un homme près de l’entrée. Un peu calmé le brun posa les yeux sur celui-ci, qui venait d’ailleurs de le questionner. Prenant une inspiration plus grande pour expirer longuement, l’Algiz réussi à retrouver une respiration plus normale, utile s’il voulait pouvoir répondre. Mais avant cela il avisa le petit sourire sur le visage, il voulait jouer au plus malin… L’Héron lui rendit son rictus facial.
 
- Oh non, j’adore courir à toute berzingue dans la forêt, la nuit et surtout, surtout, j’adore tambouriner à la porte d’inconnu, toujours de nuit ! Dit-il d’un ton moqueur pour ensuite lui faire un signe de la main, ne sachant pas si la poigner de main était réellement d’actualité, histoire d’avoir un semblant de bonne manière. Au fait moi c’est Orias et vraiment merci beaucoup ! J’pensais rester bloquer de l’autre côté, sympa d’avoir ouvert,  j’ai vraiment cru que j’allais y passer ! T’es là depuis longtemps ?
 
Pas que ce ne soit pas sympa cette petite réunion improvisée mais il aimerait bien que tout cela soit de l’histoire ancienne, il n’était pas un grand adepte des moments de panique intense. Le truc à l’extérieur exprima bruyamment son mécontentement quant à la disparition, a priori, de ses deux jouets de la soirée. Les poils de la nuque du jeune homme se hérissèrent, il eut même un léger mouvement de recule de surprise. Très courageux en somme. Pourtant, malgré tout il perçut quelque chose de léger. En temps normal il aurait pu deviner plus précisément ce qui les avait traqué, les attendait dehors cependant entre la fatigue et la peur il n’arrivait pas à prêter totalement attention à ce que ses dons pouvaient lui apprendre. Il passa une main sur son front, l’autre sur sa hanche tout en soufflant de soulagement.
 
-C’pas un monstre, c’pas un monstre. Chuchota t-il.
 
Finalement ils n’allaient peut être pas mourir.

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