Syx est un fanatique. À cause d’une enfance troublée, il a trouvé le réconfort dans la croyance, à tel point qu’il est persuadé qu’il a été investi d’une mission divine. Convaincu de cela, il est venu à ignorer et/ou refouler tout ses autres sentiments. Il ne connaît pas de remord lorsqu’il abat un « hérétique », il ne connaît pas la peine de devoir tuer une connaissance, il ne ressent ni sympathie, ni amour, si ce n’est pour son dieu.

Froid, sans pitié, terrifiant, voilà ce qu’il reste du jeune Syx. Bien qu’il affiche une façade bienveillante, elle n’est vraiment adressée qu’aux croyants, qu’à ceux qu’il parvient à « sauver de la débauche », qu’il parvient à ramener sur le droit chemin, celui de la foi, de sa vision étriqué de la croyance. Pour ne rien arrangé, son travail est reconnu par certaine personne qui voit en lui un moyen de mettre hors d’état de nuire des adversaires sans que cela ne paraisse suspect.

Malgré tout, il a tout de même quelques qualités. C’est un majordome hors pair, il est d’une détermination sans faille, il est aisément facile de le convaincre que vous êtes revenu sur le droit chemin, il est d’une sympathie sans pareil avec les croyants et du moment que vous ne lui apparaissez pas « hérétique » ou « sous l’emprise de la malice » à ses yeux.

Bien qu’il n’en n’ait pas conscience, il ressent une profonde solitude et, quelque part, cela le fait souffrir. Cependant, cela fait tellement longtemps qu’il souffre sans rien dire, sans s’en rendre compte, que le sortir de cette boucle relèvera sans doute de l’impossible.