Taille : 1m68 Poids : Secret ! Cheveux : Couleur prune. Yeux : Des yeux grenats.
Son attitude : Maïwenn est l’incarnation de la grâce et de la majesté. D’un seul de ses regards, elle est capable de juger de votre valeur et de comprendre votre âme. Sa démarche est assurée, fière, sans pourtant être teinté de l’opprobre de l’orgueil. Cette posture digne inspire le respect de tous ceux qui l’ont vu se battre savent que le surnom de rose cramoisie lui va très bien, tant elle est aussi barbelée que les lances qu’elle manie. Pourtant les dieux l’ont bénie d’une grande beauté. Celle-ci est d’une sensualité telle que les hommes, comme les femmes, ne sont pas insensible à sa voluptueuse magnificence. D’un simple regard, elle subjugue et réveille les passions, alors que sa voix ferme et forte, martiale, elle, tient en respect la part de faiblesse qui parcoure chaque être vivant foulant le sol de Meinarest. Une beauté à faire vaciller même les dieux… Elle est aussi une guerrière déterminée. Nul ne sait pourquoi ou pour qui elle se bat, mais Maïwenn voyage à la recherche d’un Homme à l’odeur de loup. Autre(s) : Des attributs physiques peu courants (couleur de cheveux) et une beauté irréelle. | Maïwenn est une jeune femme à la beauté rare et à la force, agilité qui forcent le respect. Peu de gens le savent, mais elle vénère Dana, dont elle porte le nom, car elle est originaire d’un village matriarcal dont le culte, très peu répandu, semble vénérer à la fois Grayling et Vaec, dans un plus grand ensemble, qu’est la nature. Fille de la précédente matriarche du village, elle est partie de celui-ci à la poursuite du seul Homme qui a su la vaincre. Une légende la pousse à rechercher l’Homme l’ayant vaincu. En effet, sa mère lui avait conté qu’un homme, enfant d’un loup et d’une humaine, allait un jour fouler Meinarest et qu’elle serait alors celle qui devrait chasser ce loup pour rétablir l’équilibre.
Elle possède une foi inébranlable dans les traditions, que l’on qualifierait d’animiste. Elle respecte la chasse, le cycle de la vie et de la mort, les auspices, etc. Elle vit donc pour son rôle de future matriarche de son village. Malgré tout, son caractère n’est plus aussi sauvage qu’à l’origine. Au contact du monde extérieur, elle est devenue bien plus civilisée et aime désormais la vie en société. Apprenant à s’intégrer à la vie de Meinarest, elle fait quelques petits travaux de mercenariat pour les divers royaumes et pour pouvoir survivre pendant ses voyages. Elle se révèle être une grande festive capable de laisser de côté son masque sérieux et irréel pour se joindre à la bonne humeur qi peut régner dans les tavernes. |
« Le vois-tu, ma fille ? »
Le loup noir fixait la femme et sa descendante. Il tourna autour d’eux en grognant. Sa gourme coulait aux coins de sa gueule pleine de rage. La jeune Maïwenn se cacha derrière sa mère, qui d’un mouvement de lance, fit fuir l’animal, celui-ci se réfugiant sur une pierre, avant d’hurler à la lune.
« Un jour ma fille, ce loup, ce sera toi qui devras le pourchasser. »
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Maïwenn est la fille de la matriarche d’un village demeurant dans les forêts enneigées d’Imylde. Peut-être est-ce la proximité avec le royaume des Algiz ? La légende voudrait que ce village eut été fondé par des marqués, cherchant à fonder un havre de paix où les enfants de Vaec pourrait communier en harmonie avec les symboles de Grayling. La terre nourricière fut ainsi nommée Dana et la société s’organisa autour de guerrière et de guerrier vivant en osmose dans la nature et des fruits qu’elle pouvait leur apporter.
Dans ce village, les femmes s’entraînent très tôt pour devenir les dignes héritières de leurs mères, chefs spirituels du village. Les hommes, eux, étaient guerriers et artisans, chargés de façonner la terre pour la communauté. Et vint un jour où la jeune femme défia un voyageur à la lourde épée et à l’armure noire, conformément à la prophétie que sa mère lui avait raconté.
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« Mère, il est venu et m’a vaincu… »
La femme qui avait vu ce loup, désormais bien plus âgée, acquiesça en silence. La destinée de sa fille allait pouvoir s’accomplir. « Il est temps pour toi de partir en chasse. Si personne ne l’arrête, Dana et ses enfants sont en dangers… De même… Elle t’a envoyé un homme digne de toi. Sais-tu pourquoi ce sont les femmes, ici, qui dirigent ? »
La jeune Maïwenn hocha de son visage bas. L’ordre du village en avait toujours été ainsi. Et personne n’osait le contester. Pas elle en tout cas.
« Il y a fort longtemps, c’est le cœur d’un Dieu et d’une femme qui amenèrent les Hommes et les Algiz à se faire la guerre. La jalousie de Grayling fut trop forte. Aujourd’hui, loin de chez nous, l’histoire continue. Tes aïeuls vinrent ici fonder une communauté d’harmonie et de paix. Aujourd’hui, je crois que c’est à toi, d’aller apporter la paix et l’harmonie à ce loup…. Avant que celui-ci ne cherche à dévorer tout ceux autour de lui… »
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Cela fait deux ans qu’elle est sur les traces de cet homme qui se fait appeler épéiste noir. Deux ans qu’elle découvrit le visage du monde que ses aïeux firent le choix d’abandonner. Désormais, elle cherche à accomplir la prophétie dont elle serait l’héroïne et à rétablir l’équilibre entre les Hommes et les Algiz.