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Camille
Pacifiste

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Toute maladie est une confession par le corps — Oskar Wadyslaw

Il n'avait rien pu contenir. La rumeur de sa bien triste situation se répandait dans tout Meinarest telle une traînée de poudre. La folie humaine s'était emparée de la population à tel point que certains du peuple se permettaient de venir se lamenter auprès de ses conseillées. Tss, Hao n'était guère en position d'entendre les pathétiques lamentations, aussi protecteur était-il envers les siens, envers tous les hommes et femmes de la nation des volcans. Le jeune roi avait réussi à ramener un semblant de victoire, comment pouvaient-ils tous se permettre de venir douter de son être, de ses choix ? Le jeune homme avait bien du mal à digérer ses pensées négatives et haineuses depuis son retour de la bataille et son corps en personne se permettait de sonner le signal d'alarme.

Mais pourquoi, comment ? Il n'avait qu'essayer de retirer un simple pendentif et plus rien. Le néant l'avait submergé à tel point qu'il ne pouvait plus agir. Son esprit restait conscient, Hao avait pu tout voir, tout observer pour autant rien ne se passait. Il était comme figé dans sa propre enveloppe corporelle à son grand damne. Il aura fallu trois longues semaines pour que son âme puisse à nouveau agir avec liberté pour se faire entendre avec quelques bribes de mots. Aujourd'hui le souverain allait beaucoup mieux du moins de manière générale. Car son corps avait bien mal vécu cette hibernation forcée, à tel point qu'il ne pouvait — pour l'instant, plus quitter ses quartiers. Il acceptait les visites bien que sommaires, se refermant encore d'avantage sur lui-même et ses pensées négatives.

Il allait avoir droit aujourd'hui à une visite à laquelle le roi ne s'attendait pas du tout. Un visage qu'il n'avait pas eu l'occasion de voir depuis longtemps ; des instants passés mais aussi des différentes de pensées depuis le Grand Complot. Au fond il était ravi de la voir mais son esprit lui interdisait de le montrer. Le bretteur était en plus dans un mauvais jour, son corps était ankylosé, son état très précaire à tel point qu'il n'avait pas pu quitter sa chambre et son lit le matin-même. La pièce était à moitié dans la pénombre, un frêle rayon du soleil se permettant de pénétrer à l'intérieur. Il était allongé le corps caché sous une couverture la moitié du visage éclipsé par une fine capuche en tissu. L'invitée avait été accompagnée avec soin jusqu'à la porte de sa chambre. Un bruit. « Vous pouvez entrer. »

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Depuis combien d’année, n’avait-elle pas mis les pieds dans la capitale du pays du volcan ? C’était une question que la demoiselle se posait au fur et à mesure qu’elle approchait de celle-ci, mais hélas, elle était bien incapable de s’en souvenir exactement. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle avait oubliée avec le temps, les odeurs que pouvaient dégager la capitale d’Hélios. Une odeur particulière qui réveilla en elle de vieux souvenir, plus ou moins joyeux. Dans le passé, la jeune héron se rendait souvent en ses lieux pour voir l’un des fils du feu le roi Aymeric, Hao. Elle avait tissé avec le jeune homme, une grande amitié qui rendait leur discussion longue et animée. Mais le temps eut tôt fait d’effriter celle-ci, ne serait-ce que de part, à cause du grand complot qui expulsa le jeune homme sur le trône pour devenir le nouveau seigneur du royaume. Les avis divergent ne furent pas pour aider à se rapprochement et au fur et à mesure que le temps s’écoulait un fossé se créa doucement tout comme les nouvelles qui furent sans réponse. Pourtant, malgré cela, Kerist n’en voulait pas au jeune homme, la preuve étant son inquiétude envers l’état du roi. Quand elle eut appris pour son état, la prêtresse n’avait pus rester les bras croisées à ne rien faire. Elle qui n’avait pus apporter une aide bénéfique pendant la guerre du désert, estima qu’il était en son devoir de réparer cette erreur, à commencer par son vieil ami qui semblait-il était dans un état inquiétant. La route fut longue et fatigante, pourtant la prêtresse ne s’en plaignait pas, gardant toujours le sourire comme pour motiver sa fidèle troupe. Mais quand elle arriva à Hélios, ses traits s’assombrissent soudainement. Elle ressentait la misère qui envahissait les rues de la capitale du désert. La pauvreté lui sautait à la gorge et bien que le passage soit rapide, elle sentait la souffrance que subissait les habitants de cette ville. Cela n’avait guère changé depuis sa jeunesse, mais était-il au moins possible de faire partir cette misère du jour ou lendemain ? Elle aurait voulu croire que oui, mais elle était malheureusement forcée d’admettre que c’était un travail de longue haleine que de mettre un terme à la souffrance d’un peuple. Surtout après une guerre.

Bien qu’elle ait voulu aider ses pauvres âmes en peine, l’objectif de Kerist était-elle qu’elle ne pouvait se permettre de s’arrêter pour le moment. Elle avait des obligations et ne pouvait s’arrêter quand bon lui semblait. Ce fut alors sans un mot qu’elle attendit d’arriver au palais royal, sortant sans plus attendre de son transport, accompagnée de ses deux gardes, toujours présent auprès d’elle. Se présentant auprès de la garde royale, la jeune femme fut enfin amenée auprès du roi, après quelques longues minutes d’attentes. Par respect, mais aussi pour rassurer quelques peu les soldats récalcitrants, la demoiselle ordonna à ses gardes du corps de l’attendre dans le hall de façon à pouvoir s’entretenir personnellement avec le roi. Accompagnée par une servante forte aimable, Kerist ne tarda pas à entendre la voix étouffée de son vieil ami, voix qu’elle avait l’impression de ne pas avoir entendue depuis des lustres. Quand elle entendit les portes s’ouvrir, elle s’avança de quelques pas, attendant que la servante la guide de nouveau avant de saluer avec une révérence forte gracieuse le souverain. « Votre majesté. » reprenant sa stature, la prêtresse sentie une main se poser sur son bras, la guidant jusqu’à une chaise qui était tournée vers le lit de l’alité, remerciant la servante avec un sourire, Kerist attendit de nouveau que celle-ci sorte de la chambre, avant de s’asseoir en silence, laissant ses sens se faire à cette pièce où elle se trouvait à présent. Elle avait l’impression que la pièce manquait de vie et de fraîcheur, comme si celle-ci était étouffée par la pénombre et la noirceur. Ce qui n’était pas vraiment conseillé pour un blessé surtout quand celui-ci se trouve être en convalescence.

« Cela fait bien longtemps n’est-ce pas ? Combien d’années se sont-elles écoulées depuis nos dernières retrouvailles ? »

Si elle n’en n’avait pas la réponse, peut-être qu’Hao lui l’aurait, mais au fond, était-ce vraiment la question qu’elle voulait principalement poser ? S’avançant quelques peu sur son fauteuil, la demoiselle posa avec douceur sa main sur le rebord du lit, son visage se peignant de son inquiétude pour son âme. « Je ne te cacherais pas que j’ai appris la rumeur concernant ton état. Ne pouvant avoir de source sûre, j’ai préféré m’assurer auprès de toi pour en avoir l’exacte certitude. Comment te sens-tu depuis quelques temps ? Est-ce que ton état s’est amélioré ? » C’était des questions qui pouvaient pareil bien futile, mais qui te semblait importante à tes yeux.
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Toute maladie est une confession par le corps — Oskar Wadyslaw

Il avait cette sensation, celle d'avoir le corps à moitié enseveli dans cette immense mâchoire. Comme si son entité toute entière se voyait dévorée de l'intérieur, que les canines de son prédateur se plantaient de plus en plus au fur et à mesure que les jours passaient depuis son retour de la bataille au sein du désert. Le souverain avait bien du mal à ne pas sombrer, les nuits étaient bien difficile à vivre, la sueur dévalait son front, son corps se crispait et bien des domestiques étaient nécessaire afin de calmer les crises de spasmophilie qui s'invitait en lui. Les ténèbres étaient devenues sont pire cauchemar, il en avait conscience.

Hao avait ce soudain sentiment qu'elles traversaient la moindre de ses veines pour espérer détacher son âme de son enveloppe corporel. Le bretteur tâchait néanmoins de ne pas aborder ce sujet, ses impressions. Le roi ne pouvait se montrer sénile face à la première adversité osant joncher sa route. Il prenait son mal en patience, il jouait le malade sans porter de jugement hâtif. Malgré tout, il déglutissait et ne pouvait s'empêcher de se laisser aller à des pensées morbides et négatives. Comment avait-il pu en arriver là ? Lui même n'avait pas la réponse à cette question vitale et cepour son plus grand malheur. Qu'allait-il devenir ?

A moitié dans la pénombre, la chambre du roi ressemblait d'avantage à une salle mortuaire qu'à un lieu de repos. Les couvertures étaient multiples, le drap plié avec soin afin de ne pas laisser apparaître la situation. Les lieux étaient rangés, le sabre du roi posé à la droite de son lit qu'il avait bien du mal à quitter à présent. Il était las, assis le dos posé contre un traversin. La douleur le traversait mais il ne voulait pas la désigner d'une quelconque manière, ainsi il restait le dos droit, la stature fière parvenant tant bien que mal à ne pas s'affaisser dans le matelas. Il était hors de question qu'il soit de ceux aimant se faire plaindre.

Une visite lui avait été annoncée, il allait pouvoir déposer son regard souillé sur un faciès qu'il n'avait pu voir depuis bien longtemps. Le visage à moitié dissimulé derrière une fine capuche en tissu, il regardait cette invitée tandis qu'elle arrivait dans la pièce en compagnie d'une domestique pour la guider. Il reconnaissait son aura, son entité mais ses yeux avaient bien du mal à la distinguer avec netteté, l'unique rayon du soleil osant pénétrer les lieux le bloquant dans sa tentative. Même l'astre solaire semblait essayer de lui faire comprendre, cerner qu'il n'était rien de plus qu'une souillure en ce bas et triste monde.

Les yeux plissés, il gardait le silence, préférant ne pas interférer avec ses déplacements, en attente que cette dernière soit finalement posée. « Je ne les compte plus depuis bien longtemps, ma chère ; il toussait un peu puis se reprenait tout en essuyant du revers de sa bouche un liquide noirâtre. « Tu excuseras mon accoutrement et mon état, je ne peux guère t'offrir mieux ; Hao se permettait une grande inspiration la laissant se lancer dans une autre prise de parole, cette dernière osant aborder les sujets importants sans tarder d'avantage. Il serrait un peu la mâchoire à l'écoute, la laissant terminer ses propos sans l'interrompre.

Puis il joignait les mains au dessus de la couverture, triturant le bout de ses doigts dans un petit son de craquement trop inaudible pour que son vis à vis puisse vraiment l'entendre. « Les gens ne cessent de jacasser, de parler. Sans nul doute que mon état est sans doute un potin de premier choix en ce moment ; il claquait sa langue tout en appuyant sa tête contre le mur. « Comme tu peux le voir, les rumeurs disaient vrais, et encore j'imagine le spectacle bien pire que ce que la populace raconte ? ; le bretteur se permettait un frêle sourire sarcastique. « Parler c'est une chose mais de là à discuter avec sérieux, cela est trop demander.

Sa méchanceté gratuite envers le peuple était vite vengée par une quinte de toux qu'il mît une bonne vingtaine de secondes à pouvoir calmer. Se mordant la lèvre inférieur le jeune homme offrait réponse à la Héron. « Personne ne sait ce qui me touche depuis mon retour de la bataille. Aucune amélioration, mon état est stagne mais tout aussi critique que depuis le premier jour ; Hao haussait les épaules avec nonchalance, un brin désabusé. « La Malice c'est amusé à ne pas rester dans le désert seulement. Elle a voulu voyager avec moi ; son unique œil visible par Kerist la fixait, ce dernier ne daignant pas en dire plus.

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Commençant part une brève question avant de s’attaquer au vif du sujet, la prêtresse ne fut pas étonnée de la réponse donnée par sa majesté. Trop d’années, s’étaient passées pour qu’elles puissent être comptées aussi aisément. C’était un fait, aussi la jeune femme décida de l’accepter sans rien ajouter de plus, s’inquiétant de cette toux qui semblait s’échapper de son cher ami. Celui-ci semblait s’en excuser, comme si cela était un mal, mais pour la héron, il n’y avait pas de quoi en faire une montagne, car après tout, elle savait parfaitement ce qu’il en était avant de venir en ses lieux. « Tu n’as pas à t’en excuser, ça serait plutôt à moi de le faire, au vu que je te rends visite sous un mauvais jour. » De toute façon, elle ne pouvait voir la tenue de ce roi si fier et même si elle aurait pus, elle ne s’en serait indignée. Tout homme avait ses faiblesses qu’ils soient roi ou non, bien que dans le cas présent, c’était plus la douleur qu’elle ressentait chez cet homme. Ne passant pas par quatre chemins, Kerist énonça alors la raison de sa venue, ne cachant pas sa préoccupation face à l’état de santé d’Hao. Les rumeurs allaient de bon train et bien qu’elle semble inquiétante, la jeune femme ne pouvait s’en contenter. Aussi, elle avait préféré se déplacer en personne, profitant de cette occasion inopinée pour revoir cet homme qui avait gagné en responsabilité. La réaction du roi des volcans ne se fit pas attendre, montrant dans son ton une sorte d’agacement, mélangée à du sarcasme qui semblait contenir une colère retenue. Préférant le laisser s’exprimer, Kerist garda le silence, jusqu’à ce qu’une quinte de toux possède le pauvre malheureux. Voulant venir en aide au jeune homme, la héron se leva alors de son siège essayant de chercher un verre d’eau qui se tiendrait sur l’une des tables de chevet de la place. Ses mains brassèrent de l’air jusqu’à trouver le fameux meuble qui semblait contenir ce qu’elle recherchait. Tâtant le bois avec rapidité, elle trouva même une cruche qui semblait — d’après son poids — contenir ce liquide cristallin tant voulu. Versant le contenu dans le verre, la demoiselle approcha alors celui-ci du roi, attendant que celui-ci l’attrape pour mieux calmer l’irritation de sa gorge. Pour mieux agir en cas de crise, la prêtresse se permi de s’installer au bord du lit, écoutant d’une oreille attentive les dires d’Hao. La situation était alors devenue beaucoup plus compliquée aux yeux de la jeune femme. La malice était un maux que personne ne savait vraiment décrire. Même elle, ne savait ce que celle-ci pouvait faire à un corps humain, ni même comment elle pouvait surgir. Ses traits s’étaient alors tirés en une moue bien plus soucieuse encore et même si elle sentait le regard du jeune homme sur elle, elle ne pouvait cacher son ressentis.

« Ainsi donc elle s’est infiltré en toi et t’inflige ses maux insoutenables… » Mais une question subsistait encore dans l’esprit de la héron. « Comment se fait-il qu’elle se soit immiscée en toi ? T’es tu trop approchée de celle-ci ? » Soudain, elle se rendit compte que ses questions étaient peut-être malvenue surtout au vus des récents événements. « Je suis désolée de te rappeler de mauvais souvenir, mais je dois t’avouer que je ne sais que peu de choses sur ce qu’il s’est passé sur le champ de bataille dans le désert. On m’a très vite évacué quand cela devenait trop tendue »

Quand le ciel s’était obscurci et que la tempête de sable s’était mise à souffler, Kerist avait ressentis une sensation étrange, comme un mauvais présage. Préférant protéger la prêtresse, ses deux gardes du corps avaient préférer évacuer la jeune femme avec les autres guérisseurs pour éviter qu’ils ne se retrouvent piéger par la tempête. Quelques blessés avaient pu être transportés sauf quelques malheureux qui avaient succombés pendant celui-ci. Elle avait entendu parler de l’arrivée de la malice qui avait réveillée les morts, mais pas de la situation des pauvres combattants qui s’étaient retrouvés au milieu de ce chaos. Jamais elle n’aurait cru que ses ténèbres étaient capables d’envahir un corps vivant.


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Toute maladie est une confession par le corps — Oskar Wadyslaw

Son état avait beau ne pas être satisfaisant et plutôt critique, le roi ne pouvait s'empêcher de faire des remarques acerbes, comme pour se détacher de certaines noirceurs se figeant dans son coeur depuis son retour de la bataille aux tréfonds du désert. Comme auparavant, c'était incontrôlable, Hao avait ce besoin de prononcer des horreurs teintées de haine en guise d'exorcisme mais force est de constater que rien n'y faisait, il restait cette triste âme en peine figée dans ce château à présent plongé dans les ténèbres. Son pays avait pourtant gagné aux yeux de beaucoup tant les pertes matérielles et humaines étaient importantes chez les Algiz.

Le bretteur avait pourtant cette chape de plomb sur les épaules à même de l'écraser à tout moment. La victoire avait un goût bien amer. Les rideaux n'étaient que rarement ouverts, les torches étaient l'unique moyen tolérer de créer de la lumière et encore, certains lieux comme la chambre du souverain ne l'était pas, elle. Pour une raison que le jeune homme avait du mal à qualifier, son esprit ne trouvait le repos que dans des endroits clos, enlacés par la noirceur des ombres et de la nuit. Son corps en revanche était lui le reflet de son entité passé. Tout ce que lui offrait sa vive jeunesse n'était plus et le dirigeant ne ressentait que la douleur.

Hao ne l'avouera sans doute pas mais la présence de cette femme l'apaisait, il avait cette sensation qu'une petite parcelle de lumière était là, à le regarder et surtout à lui tendre la main pour espérer l'extirper de son carcan. Le corps enfoncé dans l'immense coussin qui ornait son matelas, il s'asseyait en tailleur le corps encore et toujours sous l'épaisse couverture. Il se laissait aller et répondait avec nécessité. « Aucun jour n'est vraiment bon tu sais. Maintenant ou plus tard, les choses sont ce qu'elles sont je les assume sans sourciller ; c'était certain, il n'avait guère le choix malgré tout il était hors de question pour le souverain de courber l'échine.

Puis le vif du sujet, il devait être aborder mais l'allusion de la potentielle raison de son état était bien peu aisé à aborder pour Hao. Il fallait constater et surtout regarder en face la suite des événements. Sa mâchoire se crispait alors tandis qu'il triturait ses doigts. « Je ne sais pas vraiment si la Malice est là, en moi. J'ai toute ma tête et je ne me sens pas différent d'avant la guerre. Je me sens avalé par la noirceur, mon corps se fige telle une statue et ce de pire en pire chaque jour ; il fermait les yeux tout en discutant avec elle, appuyant sa tête contre le mur, cette dernière arrivant au dessus du traversin apposé derrière son dos.

Le roi soupirait un peu aux nouveaux propos de la belle. « Ne dis pas des sottises tu es ici pour comprendre et cela me fait reprendre les choses du début ce qui n'est pas plus mal. Tu poursuis dans le blâme constant de toi même ? ; les propos allaient à nouveau plus vite que ses pensées mais peu lui importait sur l'instant. Il ne réalisa pas vraiment par ailleurs l'ampleur des dires. « Mon pendentif ; le bretteur inclinait le regard vers ce dernier tout en poursuivant son laïusse. « Hm, il a réagi avec la Malice lors de son apparition, il attirait les créatures. J'ai tenté de le retirer en vain, c'est suite à cela que je me suis retrouvé au sol dans... cet état.

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Quand elle apprit de la bouche du souverain qu’elle était réellement le maux qui le rongeait, la prêtresse ne put cacher son inquiétude concernant son vieil ami. La malice était un mal dont personne ne savait rien, aussi, elle avait peur de savoir le jeune homme condamné. Comme si cela pourrait lui apprendre à mieux comprendre ce tort, Kerist ne tardas pas à poser des questions à l’alité, s’excusant au passage pour lui faire de nouveau vivre ses durs moments. Tout d’abord, le jeune homme lui expliqua son propre ressentis face à tout cela. Cela semblait dur à se l’imaginer, mais pas pour Kerist qui semblait comprendre chacun de ses mots. Ce n’était pas comme si elle était capable de le ressentir aussi, mais elle avait cette impression de comprendre exactement ce qu’il voulait dire. Puis, il reprit ses propos peu engageant, chose que la prêtresse ne releva toujours pas, préférant mettre ça sur le dos de l’exaspération, mais aussi sur ses ténèbres qui commençaient à emprisonner son cœur. « Bien, je suis soulagée de ne pas te tourmenter plus que nécessaire. » Ses mains l’une sur l’autre, la héron se fit alors silencieuse pour mieux entendre les explications du souverain des volcans. Son pendentif semblait être la clef de son malheur, ce qui étonna quelques peu la jeune femme qui ne cacha pas sa surprise. Comment un bijou pouvait-il provoquer un tel phénomène ? C’était la question qui brûlait les lèvres rosés de la prêtresse, mais elle devait avant tout agir avec calme et sérénité et surtout en savoir un peu plus sur cette histoire, avant d’élucider l’affaire.

« Un pendentif qui attire la malice… » Levant doucement sa main, son index s’installa sous ses lèvres, comme pour lui donner un air de réflexion intense. « Comment as-tu eu ce pendentif ? » Connaître l’origine de celui-ci pourrait peut-être aider à en savoir plus « Te souviens-tu de qui te l’as offert ? As-tu tentée de le retirer depuis ? »

C’était peut-être beaucoup de questions d’un coup, mais si ce pendentif était le principal suspect alors la jeune femme se devait de poser les bonnes questions pour en apprendre plus sur celui-ci. Elle n’avait jamais entendus parler d’un phénomène pareil, aussi, ils se devaient de prendre les précautions nécessaires pour le manipuler avec précaution. « Me permettrais-tu de manipuler celui-ci ? Je te promets de faire attention. » Demandant l’autorisation au roi des volcans, la jeune femme attendit docilement sa réponse, lançant une nouvelle question avant d’entendre le verdict de son vieil ami. « Est-ce que tu en as déjà évoqué ce phénomène à d’autres personnes que moi ? Ton général, tes serviteurs, tes chercheurs ? » Connaissant le caractère du jeune homme, la demoiselle se demandait s’il s’était autorisée à en parler à ceux l’entourant fidèlement. Lui qui avait l’air de se renfermer de plus en plus, donnait plus l’impression de vouloir tout gérer tout seul, ce qui semblait être de mauvais augure.
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Toute maladie est une confession par le corps — Oskar Wadyslaw

Le souverain n'avait pas pris la peine de réfléchir, il avait abordé la question du pendentif sans même se demander si la douce était toujours de confiance. A dire vrai, même si son attitude était devenue celle d'un homme aigri par la colère, il jugeait toujours sans difficulté que Kerist sera toujours une oreille attentive. Sa voix n'était pas que beauté, elle prononçait aussi des propos de confiance qui donnait l'occasion à Hao se perler un peu son sentier obscurci par la Malice de lumière. Peut-être les Hérons avaient-ils tous cette sensation collée à la peau, après tout ?

Le visage à moitié dissimulé, le jeune homme laissait son oeil encore visible se figer sur cette dernière tandis qu'elle abordait des sujets sérieux. Son poitrail se serrait dès lors qu'il fût obligé de parler de ce collier. Le roi savait que ce bijou était la raison principale de son état mais son esprit l'interdisait de le retirer. Une petite voix lui susurrait que sans lui il ne serait plus rien. Pourquoi tant de doutes et de questions, le bretteur en tremblait au point d'enlacer son propre bras gauche de ses doigts. Ses phalanges appuyaient avec vigueur sur sa peau créant de petites rougeurs.

Engendrer de la douleur lui permettait de réfléchir car son corps tout entier était à présent le nid de la noirceur. Il fallait détacher son esprit de sa situation pour espérer réfléchir sans sombrer dans la névrose. Le souverain devait se rappeler comment il avait eu le pendentif et lui-même avait bien du mal à atteindre cet objectif. « Je ne peux pas vraiment te répondre. Je sais que c'est un présent que ma famille a reçu mais de qui, je l'ignore ; il se permettait un soupir brisant ainsi le silence que l'arrêt de sa phrase avait engendré. « Mon père me l'a offert il me semble.

A l'allusion de son paternel, Hao jetait un coup d’œil vers une peinture présente dans la pièce. Cette dernière attachée au mur représentait l'ancien dirigeant de la nation des volcans qui avait bien du mal à cerner son fils. Était il conscient des effets potentiels du pendentif ? Il ne peut tout de même pas l'imaginer. « Cela date de quelques semaines avant le Grand Complot mais je ne veux pas faire de conclusions hâtives. Et pour t'offrir réponse... ; le bretteur effleurait du doigt le fameux pendentif. « Je n'ai pas pris le risque de le retirer, mon état est déjà bien assez affligeant.

Il se redressait un peu, replaçant son dos contre son traversin en compagnie d'un craquement du lit. « Mes proches sont d'accords avec cette idée, ils veulent que je me rétablisses un minimum avant de tenter quoique ce soit ; il acquiesçait à ses propres mots puis se figeait à la demande de Kerist. « Je ne peux donc pas le retirer mais si tu veux le toucher, je te permets de l'effleurer du doigt ; tel un parent protégeant son enfant, Hao se voulait strict sur la question sans même vraiment le réaliser. Bien qu'il l'ait détruit, ce bijou était à lui et à personne d'autre.

Afin de satisfaire la requête de la jeune femme, il s'avança un peu vers elle, déposant ses pieds au sol, contre le carrelage froid. Une grimace s'invitait alors sur son faciès, synonyme de la douleur intense le parcourant suite à son mouvement. « Les hauts dignitaires sont au courant mais le reste, la garde, les domestiques et la population pensent que j'ai été blessé au combat ; il ne la quittait pas des yeux, pas une seule seconde. « Je ne veux pas que les autres nations sachent la vérité sur la question. Les regards ne doivent pas se tourner sur Helios.

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Attendant patiemment les réponses à ses questions, Kerist laissait le soin à Hao de rassembler ses souvenirs pour découvrir l’origine de son fameux pendentif. D’après le roi des volcans, celui-ci avait été un présent fait à sa famille mais à savoir de qui, cela restait un mystère. Mais son autre aveu, fit doucement froncer les sourcils de la prêtresse, comme si elle voyait ça d’un mauvais œil. Elle avait souvenir que le roi était loin d’apprécier son cher fils, pour ne pas dire, le détestait. Donc est-ce que l’effet du collier était une coïncidence ? Peut-être que oui, peut-être que non, en y pensant, il fallait vraiment être une personne horrible pour infliger pareille souffrance à sa propre chair et bien le feu roi était d’une nature cruelle, Kerist préférait croire qu’il n’était apte à faire cela. Apparemment, elle n’était pas la seule à avoir pensée à cette éventualité, car aussitôt, Hao confia quelques doutes qu’il se réserva d’énoncer plus distinctement. Il avait raison sur un point, on ne pouvait faire de conclusions hâtives sûr de simple supposition surtout quand on ne pouvait se baser que sur son propre ressentis sans avoir de faits. Voyant que le roi des volcans s’était montré plutôt prudent avec son pendentif, la jeune femme se sentit quelques peu soulagée, ne manquant pas de lui répondre aussitôt ses explications finis. « Tu as bien eu raison. Ne tente pas le diable plus que nécessaire. De plus, je suis d’accord avec la décision de tes proches. Rétablis-toi avant de faire quoique ce soit. » Car si jamais en retirant le pendentif son état se détériorait, cela risquerait de plonger la nation dans un chaos le plus totale. Bien sûr, la héron ne pensait pas qu’à la nation, elle pensait à son ami qu’elle risquait de perdre si jamais il ne prenait pas les précautions adéquates, aussi, elle préférait savoir qu’il avait conscience des conséquences et qu’il était assez sain d’esprit pour ne pas tenter l’impossible.

Demandant l’autorisation d’examiner son pendentif grâce au toucher. Kerist était bien conscience que sa demande risquait peut-être d’être malvenu, mais heureusement pour elle, le jeune roi n’eut pas l’air de lui reprocher, lui indiquant simplement de l’effleurer du doigt. Une consigne des plus particulières, mais au vu des effets qu’avait eu le bijou, la demoiselle compris le pourquoi de cette recommandation. « Je te remercie de ta confiance. » Alors que Hao semblait prendre position pour laisser le champ libre à Kerist, la jeune femme elle reprit place en face du souverain. Sa main essaya alors de se guider pour essayer de toucher l’endroit même du bijou, mais au lieu de cela elle toucha en premier lieu son épaule avec délicatesse pour éviter de réveiller ses multiples douleurs. Alors qu’il continuait la conversation, la héron chercha la nuque, pour avoir mieux accès au cou, mais surtout à la chaîne du dit pendentif. Dévalant avec légèreté la clavicule de ce corps, les lèvres de la prêtresse commencèrent à s’entrouvrir alors. Bien qu’elle semble concentrée, elle avait pris soin d’écouter les paroles de son cher ami, qu’elle préféra rassurer de suite. « Ton secret sera bien gardée auprès de moi. Personne n’en sera plus sur ton état. Je t’en fais la promesse. » Peu à peu, elle commença à sentir la surface du bijou qui commença à doucement se dessiner sous ses doigts. En premier lieu, il ne semblait qu’être un pendentif de bonne manufacture, créer avec un soin par son créateur, mais, plus la jeune femme le touchait, plus elle commençait à se sentir mal à l’aise. Elle n’aurait su décrire ce qu’elle avait ressentit à ce moment, cela était comme un mélange d’angoisse et de crainte, comme si elle se sentait submergée par une force malsaine. Puis, elle ressentit soudainement comme une décharge qui la fit réagir aussitôt. Sa main quitta aussitôt le bijou, son doigt qui avait été en contact avec celui-ci semblait la brûler, comme si elle s’était approchée de trop près d’une flamme. De suite, ce n’était pas son ressentis qui l’inquiétait, mais plus l’état de son propriétaire. Avait-il été affecté par ce simple contact ?

« Est-ce que tout va bien ? Je suis désolée, j’espère que tu n’as pas été affecté par cet échange… »

Jamais elle n’aurait pensé qu’un objet pourrait posséder de telles capacités. Il y avait bien les catalyseurs des mages, mais cela était bien différent.


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