« [Keiko] Détendre l'atmosphère entre deux sombres visages. »
Invité ;
Lun 30 Jan - 16:38
Dernière édition par Themyat le Lun 20 Fév - 11:00, édité 1 fois
Invité ;
Mar 31 Jan - 21:17
Protéger et surveiller, voilà quel était le contrat que devait appliquer la jeune femme en permanence. Ses yeux se posaient sur sa juge et autour d’elle. Elle ne disait rien, peut-être trop sur ses gardes mais toujours à observer autour d’elle un moyen de faire évacuer la personne qu’elle protège en cas de danger. Elle ne ferme pas les yeux, et son regard parcourt de nouveau la pièce à la moindre recherche d’une faille ou de quelque chose qui pourrait nuire à son contrat. Elle reste fière, droite et bouge presque instinctivement lorsque la juge lui fait signe de venir près d’elle. Elle ne discute pas et obéit prestement, comprenant bien malgré elle le rôle qu’elle allait devoir faire après. Elle ne proteste pas et commence alors à se déshabiller très lentement tout en fixant le juge dans les yeux sans dire la moindre chose. Elle laisse ses vêtements glisser au sol et fait passer ses cheveux devant elle pour cacher la nudité dont aller maintenant pourvue.
Elle plie rapidement les affaires et sans le moindre mot va bloquer la porte avec son épée avant de finir de ranger ses étoffes du tissu. Elle soupire et hausse les épaules avant de se diriger de nouveau vers la juge aux cheveux blancs. Elle passe la main dans ses cheveux pour les faire de nouveau passer derrière elle et détaille la jeune femme de bas en haut observant ses courbes dans le moindre détail pour en retenir les mesures et repérer les traces de fouet et de bâtons qu’il y aurait pu avoir dans le passé. Elle se rappelle que sa noble a été battue quand elle était petite pour rentrer dans le droit chemin. Chose qui arrache une moue moqueuse sur les lèvres carmin de la jeune femme de glace. Elle finit par s’approcher doucement et vient se positionner dans l’eau offrant à la juge une vue sur ses courbes harmonieuses comme si elle se montrait lors d’un concours ou d’une position. Elle s’assoit doucement dans l’eau et commence à se laver avec la même douceur et des gestes méticuleux et calculés. Son regard ne quitte pas des yeux celle dont la vie est liée en ce moment. Elle lâche la posture qu’elle employait avant, profitant lent du moment pour détendre des muscles tendus par la journée passée. Son regard se porte toujours sur la juge. Et elle attend sagement la suite des ordres de la juge en se demandant si c’est une épreuve ou alors un test
Invité ;
Mer 1 Fév - 8:44
Dernière édition par Themyat le Lun 20 Fév - 11:03, édité 1 fois
Invité ;
Mer 1 Fév - 16:22
Keiko regarde ce qu’il se passe d’un regard calme et monotone sans faille avant de sourire intérieurement. Elle adorait rendre jalouse la juge et lui montrer qu’elle au moins avait réussi sa vie. Et puis de toute façon la garde du corps elle restait encore potentiellement variable. Ce qui n’était plus le cas de sa partenaire blonde qui avait subi les affres d’un père trop dur. Elle vient de finir de se laver quand sa partenaire décide de venir l’éclabousser sans crier garde. Enfin, une tentative de l’éclabousser sans crier garde car la jeune femme est très alerte et arrive à détecter quand on essaie de l’attaquer. Sans attendre elle plonge sous l’eau et reste dans celle-ci avec comme seule partie visible ses yeux et le haut de son crâne. Elle s’apprêtait à réagir lorsque l’entend les mots de son contrat. Imperceptiblement, elle va gonfler les joues sous l’eau avant de réfléchir longuement à la décision à prendre…
Elle analyse, observe et pèse le pour et le contre de chacun des mots qui a été prononcés par son employeur avant de chercher une décision pendant quelques secondes. Puis elle se redresse d’un coup et se dirige d’un pas nonchalant avec une attitude moins noble et moins droite vers la noble. Elle vient se lécher délicatement un doigt et arrive vers la juge en poussant un petit soupir presque d’embêtement avant de glisser son doigt sur le ventre de la juge et plus particulièrement sur une des cicatrices qui devaient particulièrement être douloureuses au moment où celles-ci se sont produites. Son toucher doux et la garde du corps effleure la blessure du bout des doigts comme si elle touchait de la soie. Elle s’approche de la juge et s’appuie contre elle laissant certaines de ces courbes s’appuie sur celle de la juge avant de lui murmurer d’une voix basse, presque rauque de n’avoir jamais pu servir. Pourtant la voix semble clair voir même cristalline et la garde du corps ne semble avoir aucun accent lorsqu’elle parle.
« Je te conseille, ma chère amie de bien choisir tes mots. En effet, qu’est-ce qui te dit que mon concept de me détendre ne passe pas par me servir moi-même sur ton corps que j’aurais pu le faire avec certains membres de ta famille. Juste une supposition, bien que certaines familles ne veuillent pas l’admettre il paraît que certaines jeunes sœurs ont besoin d’expérience avant de se faire éprouver par leur premier mari. Mais je devrais arrêter de parler de ce qui me regarde pas et de ce que tu ne dois pas comprendre car je ne pense pas que tu aies acquis assez d’expérience pour parler du sujet avec moi. Cependant cette cicatrice est sublime dommage qu’elle ne serait pas plus bas… »
Les doigts de la garde du corps se sont arrêtés à la fin de la cicatrice, sous le nombril est assez près du bas-ventre. La phrase qui vient d’être dite a été soufflée au visage de la juge pour qu’elle seule puisse pouvoir l’entendre. Puis sans un mot, elle recule de la juge le visage légèrement plus expressif avant de s’asseoir dans l’eau et d’attendre avec la satisfaction intérieure d’avoir gagné la première manche d’une bataille.
Invité ;
Mer 1 Fév - 22:31
Dernière édition par Themyat le Lun 20 Fév - 11:04, édité 1 fois
Invité ;
Lun 20 Fév - 10:17
Rester attentive à chacune des paroles de la juge voilà quelque chose qui était à ma portée. Malgré tout, je préférais quand même les moments de l’entraînement j’étais seule et je pouvais laisser mon esprit vagabonder pendant que mon arme naviguait toute seule dans les airs. C’est le problème d’être garde du corps et d’être la seule à exercer ce domaine ; peu de temps pour l’entraînement ce qui amène à une certaine maladresse et un empattement notoire. Je scrute avec attention chacun des gestes de mon employeur qui s’évertue à garder un visage de marbre devant les provocations. Quel dommage, moi qui aurais voulu voir la juge briser son masque de glace pendant quelques secondes histoires de voir si elle était faite de glace en dessous… cependant je ne pense pas que je pourrais avoir ce que je veux d'elle en une seule fois. J’affiche un sourire timide mais satisfait car la personne que j’ai en face de moi a du répondant. Pas autant que j’espérais mais je suppose que cela doit suffire pour une juge.
Je plonge dans l’eau, laissant cette dernière me purifier et je ferme les yeux et en restant concentrer pour tenir le plus longtemps possible en apnée… c’est un exercice que je ne fais que peu et je pourrais m’en vouloir si jamais mon employeuse était amenée à affronter un cours d’eau en colère. Pendant cette phase d'exercice, je réfléchis à mes propos pour ne pas vexer la juge mais j’essaye de rester cohérente sur le ton à avoir avec elle ainsi que sur les intonations de voix qui peut transformer un message cohérent et simple en l’inverse en à peine quelques secondes.
« Ce que j’ai fait avec votre… ta fratrie est purement quelque chose de personnel. Je voulais montrer à cette bonne graine que la route vers un destin tracé est longue et périlleuse et que les gardes du corps sont souvent la tentation la plus facile et les meilleures personnes pour s’occuper de ce genre de situation. Je ne me vante pas. J’énonce juste les faits. Après tout regardons notre cas, combien de personnes pourraient-elles dire et se vanter d’avoir pu t’avoir vue dans le plus simple appareil comme je te vois aussi aujourd’hui. Je me sens avantagée de ce privilège. J’ai donné à certaines de tes sœurs une leçon qui restera gravée dans la peau, plus profondément que les marques que tu as sur le corps. La prison la plus efficace est celle de l’esprit et si le corps est blessé c’est que le travail a été mal fait. »
Je me redresse et m’approche de la juge avec un pas calme mais déterminé. Je sais très bien que ma partenaire va vouloir profiter des rares instants de paix et d’intimité pour se détendre. Je ferme les yeux et souffle avant de m’approcher d’elle laissant mon corps entrer en contact avec le sien. Mon visage ne se trouve maintenant plus que quelques centimètres du sien. Je pose mon front contre le sien et laisse mes mains courir ses cicatrices en gardant les yeux fermés comme pour essayer de retenir l’emplacement et la sensation de chacune de ses marques. D’un point de vue extérieur, le geste pourrait porter à confusion mais je me devais de connaître parfaitement le corps de cette juge notamment si personne n’essayait de me duper en la remplaçant. Peu de gens sont au courant des marques que cette dernière possède tout le long du corps et je dois d’une certaine manière être la seule au courant de ces blessures. J’essaie d’avoir un toucher qui se veut être doux pour ne pas brusquer l’ancienne noble avec des doigts qui ne seraient pas les plus soyeux possible. Je sais que ce genre de blessure intime doit être traité avec soin et je ne souhaite pas être une personne qui va la blesser là-dessus. Après quelques minutes à laisser mes doigts courir sur ses cicatrices et ses blessures je prends de nouveau la parole d'un ton calme et relaxant.
« Chacun doit prendre le chemin qui mérite et trouver la chose qui lui correspond le plus. Pour ma part, cela passe par la protection de personnalités importantes plutôt que celle-ci trouvent un certain calme dans leur vie ou qu'un meilleur garde du corps se présente à eux. Et pour revenir à ta proposition, je ne suis que la garde du corps. Il ne convient qu’à toi de décider de la suite de la soirée. Même si je ne comprends pas pourquoi tu souhaites dans ces cas-là attendre d’être en privé alors que tu as dépensé une certaine somme pour privatiser ses bains. Juste une réflexion à la volée »