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Cyrus ;

Cyrus
Nouvel aventurier

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Le pas lourd et les poings serrés, Cyrus avance dans le long couloir menant à l’arrière-boutique de l’une des enseignes les plus miteuses de Valtac se situant à la bordure des passages souterrains, marmonnant des paroles inaudibles et qui auraient aisément pu le faire passer pour un fou. A la main, un sac en papier dont il maintient fermement l’ouverture et qu’il froisse régulièrement comme si cela l’aidait à passer ses nerfs. Intérieurement, il rumine toute la frustration qu’il a accumulé depuis son retour, se retenant d’exploser devant les deux gardes Algiz dont les regards désapprobateurs posés sur sa nuque ne font qu’entretenir le brasier qui brûle en lui. Cela faisait deux jours qu’il était revenu de son long voyage à Kireïde, le premier depuis son départ de son pays natal il y avait plus d’un an de cela. Pour la première fois, il avait quitté son poste auprès de la mystérieuse et célèbre reine des bas-fonds, celle qui était devenue sa patronne après son exil du royaume des volcans et qu’il avait donc laissé livrée à elle-même, seulement entourée de tous les habitants défavorisés et l’armée informelle de mercenaires qui constituaient l’impressionnant réseau qu’elle avait su bâtir par d’habiles manœuvres et négociations. Un départ qu’il avait craint autant qu’il l’avait apprécié, s’éloignant un peu de ces terres pour lesquelles il était un parfait étranger afin renouer avec son passé. S’il avait un temps hésité à s’éloigner d’Aelin pour une période aussi longue, une sombre histoire de pâtisserie et la violente dispute qui en avait résulté l’avaient poussé à faire le choix de s’absenter pendant un bon mois, ne revenant que la veille au soir au service de la renarde qui lui servait de nouvelle employeuse. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle avait su lui faire payer son absence et qu’il avait même regretté de ne pas avoir fait un peu plus traîner son voyage, contraint de subir tous les caprices de la belle qui profitait allègrement du retour de son garde du corps pour l’assommer de tâches toutes plus farfelues les unes que les autres. De quoi rendre fou l’archer qui, s’il fulminait littéralement à chaque ordre qu’il recevait, se pliait à tous les désirs de sa patronne à la chevelure rosée, animé par des réminiscences de son emploi de majordome le poussant à une obéissance forcée. Il lui avait voué allégeance et malgré toutes les excentricités de l’Algiz qu’il rechignait parfois à satisfaire, jamais il n’aurait envisagé de la décevoir.  

C’était ce qui l’avait poussé à traverser toute la ville à la recherche de la même pâtisserie qui avait causé tant de problème le mois précédent, un gâteau dont la jeune femme raffolait et que l’ancien majordome avait recherché aux quatre coins de la cité. Une course inutile et bien indigne de sa nouvelle position de protecteur personnel de la reine des bas-fonds, qui avait su le faire arriver au bout de sa patience après la dixième boulangerie visitée sans succès. Il était finalement rentré après plus de trois heures passées à parcourir les rues et à présent, il se dirigeait vers l’une des planques d’où celle qui régnait sur les rues pouilleuses de la ville supervisait son empire. Ouvrant la porte menant à une salle de réunion d’un coup sec, Cyrus pénétra dans la pièce en grognant, rapidement suivi par les deux gardes qui l’avaient accompagné depuis l’entrée de l’échoppe. Sans prendre le temps de s’excuser, il s’approcha de sa patronne en grondant : « Premièrement, la prochaine fois que tu souhaites grignoter quelque chose avant une réunion, ne choisis plus la seule chose introuvable dans toute la ville ! Deuxièmement, envoie un coursier pour ça, je suis ton garde du corps, pas ton majordome ! Troisièmement… », il sortit du sac en papier une charmante pâtisserie raffinée qu’il tendit à la demoiselle avant de croiser les bras en détournant la tête, l’air boudeur et le ton plus calme et refrogné : « … Ils étaient en pénurie de gâteau à la cannelle, alors je t’ai pris celui au chocolat… Je savais que… Enfin, j’étais sûr que ça te plairait… ». Comme un enfant gêné d’avoir fait un caprice, Cyrus tenta de regarder ailleurs pendant quelques secondes, tapant du pied comme un métronome destiné à le calmer. Finalement, lorsqu’il retrouva son calme, il reporta son attention sur les deux gardes qui l’avaient suivi et s’exclama : « Oh ! J’ai également trouvé ce type en train de rôder dans les parages… J’ai pensé que tu aimerais l’interroger ! J’ai fait en sorte de l’assommer avant qu’il n’ait le temps de riposter… ». Entre les deux hommes, un troisième avait été traîné depuis l’entrée, à moitié inconscient. Cyrus l’avait trouvé au détour d’une rue, en train de tourner autour de la fameuse échoppe qui leur servait de couverture. Redoutant que ce soit un espion, l’archer s’était faufilé derrière lui avant de l’assommer et de l’amener à sa patronne. Il l’avait ensuite fait porté par les guetteurs d’Aelin, mais venait de se rendre compte qu’il avait frappé un peu trop fort, l’inconnu n’étant toujours pas en état de se tenir debout tout seul. « … Mais j’ai peut-être oublié de retenir mes coups… ». A moins qu’il n’y ait trouvé là un moyen de passer sa frustration sur quelqu’un ?

Orias ;

Orias
Nouvel aventurier

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Ok, il l’avouait… Il s’était perdu, du genre complètement ! Déjà il ne connaissait pas la cité de Valtac comme le fond de sa poche et, du coup, suivre un papillon sans faire attention où il allait n’était pas du tout une bonne idée. Vraiment pas ! Cependant pour sa défense il était vachement beau, le papillon, avec de grandes ailes scintillantes, oscillant entre le bleu et le vert, ponctuées par des motifs intriguant noirs… D’accord, ce n’était pas vraiment une excuse valable et surtout pas avouable, pourtant ce n’était que la pure vérité, aussi ridicule soit elle. Il fallait donc, maintenant, qu’il trouve un point de repère pour pouvoir s’orienter.

Le brun scrutait donc les environs en marchant lentement. A la vue des quelques ruines, l’état des habitations ainsi que le frais des rues et l’obscurité ambiante il devait se trouver plutôt loin du centre de la capitale, qui lui semblait plus accueillant et animé. Au bout d’un moment son estomac se manifesta à lui, discrètement, lui indiquant qu’il devait se trouver dehors plus longtemps qu’il ne l’avait prévu. Nouveau plan ! Trouver de quoi manger pour calmer le puis sans fond lui servant de ventre et ainsi demander son chemin. Mais voilà le problème, de un il ne semblait y avoir aucun endroit pour se restaurer, pas ouvert en tout cas, et de deux il n’y avait pas âme qui vive dans les rues, qui étaient désespérément désertes.

Orias finit donc par s’arrêter, plutôt perplexe, les sourcils froncés et les mains sur les hanches il devait trouver un moyen de se sortir de sa situation. Il poussa un soupir, légèrement contrarié, pour faire au plus vite il ne voyait qu’une seule chose : utiliser son don. Le jeune algiz passa une main dans ses cheveux, s’ébouffirant toujours plus, ferma les yeux et chercha à entendre les petites voix des gens à proximité. Un sourire sur les lèvres le garçon se mit donc à fureter pour trouver la source de ses pensées, une femme et des hommes dans une des maisons devant lui. Il tendait l’oreille pour savoir à quelle porte frapper ou mieux fouiller dans les esprits mais il n’eut pas vraiment le temps d’aller bien loin qu’un machin lourds s’abattit violemment sur l’arrière de son crâne. Et ainsi l’Héron partit au pays des rêves.

Lorsqu’il émergea le brun sentit doucement son corps se manifester à lui, le mal de crâne, les bras empoignés par quelqu’un, les bouts des pieds trainant au sol. Pas vraiment super agréable. Il tenta de se concentrer, de comprendre ce qu’il venait de se passer et surtout essayer d’évaluer la situation présente. Il put reprendre appuie légèrement sur ses jambes pour se redresser un peu et admirer les deux beaux gaillards qui l’encadrait ainsi que celui aux cheveux blancs dont il ne voyait que le deux. Le supérieur de ses gardes, surement, qui n’avait pas franchement l’air bien content, vu son ton, ce qui pouvait être un mauvais présage pour l’algiz. Le choc passer Orias pu se focaliser sur l’échange qui avait lieu devant lui, cela pouvait lui être utile.

Il comprit rapidement que monsieur dos musclé était la source de son mal de crâne, zone ayant servi de punching ball juste pour qu’il puisse faire passer sa… frustration ? Génial, un type charmant a priori, violent et agressif tout ce qu’il aimait. Et du coup ce dernier n’était pas le grand chef, celui-ci était caché derrière lui, et il aimerait l’interroger. Lui ? Pauvre Héron démuni ? Mais… c’était du délit de faciès ! Cela aurait pu le vexer cependant il venait d’apercevoir quelque chose de bien plus intéressant, pour le moment, un magnifique gâteau à l’odeur et à l’allure bien alléchante. Le jeune homme en question se redressa plus sérieusement, toujours tenu par les deux larbins, et se mordit la lèvre alors qu’il salivait juste en voyant la pâtisserie.

Non, non il ne devait pas penser à ça, pas maintenant ! Il fixa donc le blond en fronçant les sourcils, pour lui montrer que l’accueil ne lui plaisait guère.

- Je peux savoir ce que je fabrique ici ? Je n’ai pas grand-chose sur moi, me kidnapper ne vous rapportera rien… Vraiment je suis pas d’un grand intérêt pour vous. Promis ! Et, pour vrai, si vous me relâchez maintenant je ne dirais rien à personne et si j’cafte je meurs jusqu’à que j’sois mort ! Jura t-il solennellement.

Un gargouillement sonore résonna.

- Euh… Pardon. Dit-il doucement, quand même un peu gêné par ce mauvais timing journalier.

Aelin ;

Aelin
Neutre

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C’aurait été un mensonge de dire qu’Aelin était toujours juste. Elle l’était la plupart du temps et c’était une qualité que la plupart de ses hommes lui reconnaissaient bien volontiers. Impossible de dire que c’était le cas de tous ses hommes, car son majordome et garde personnel était l’exception à beaucoup de règles lorsqu’il s’agissait de la belle Algiz. SI elle était toujours juste avec ses hommes –dure mais juste- on ne pouvait en dire autant lorsqu’’il s’agissait de l’ex-Kireïdien à son service depuis quelques temps déjà. La dispute qui avait éclaté entre eux d’eux n’était rien, mais son absence c’était fait ressentir. Elle aurait pu trouver un millions de façon de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas apprécié son comportement –ou plutôt une si longue absence. Mais elle avait choisi à ses yeux la plus amusante, et aux yeux de l’homme la plus insupportable et la plus ironique, sans doute. Tout était partie d’une simple pâtisserie, cette même qu’elle avait envoyé cherché par son majordome quelques heures plus tôt. Une petite merveille de douceur sucrée qu’elle aurait aimé avaler avant une importante réunion, mais qu’elle attendait encore plus longtemps après la fin de cette dernière. Il aurait été mensonge que de dire qu’elle ne s’en était pas doutée. Elle savait ce gâteau rare et difficile à trouver dans les rues de sa ville.

Lorsqu’il arriva enfin, il râle, évidement. Et cela fit rire sa patronne, évidement. Il y avait pourtant chez cet homme quelque chose d’horriblement touchant dans la façon dont, malgré toute la frustration qui le gouvernait, il prenait soin d’elle. Un sourire gourmand s’affiche sur ses lèvres et elle attrape le gâteau avec envie. « Je suis flattée de voir que tu connaisses aussi bien mes gouts ! » déclare-t-elle avant de croquer une grande bouchée de ce dessert au chocolat. Elle lève cependant un œil intéressé à la suite des dires de son majordome garde du corps. Il n’était jamais bon d’avoir un type rodé dans les parages de l’une de ses planques. Encore dissimulé par la présence de Cyrus entre eux deux, elle ne le vit pas encore lorsqu’il prit la parole, mais sa voix et sa façon de parler lui rappelaient quelqu’un…

Penchant sa tête sur le côté, elle posa le regard sur l’homme indésirable, potentiel espion à interroger. Ses yeux s’agrandirent et l’on put lire sans mal la surprise sur son visage. « Orias ? » Elle fit quelques pas, se trouvant à présent à côté de son majordome préféré. « Cyrus, c’est Orias ! » Mais bien sûr, Cyrus n’avait aucune idée de qui pouvait être Orias. Vestige de son passé, il avait été son meilleur ami durant des années. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse pour devenir la reine du marché noir. Elle s’était éloignée, elle le savait. Il lui avait manqué, beaucoup. Mais comment entrainer son meilleur ami dans ce genre de voix ? Cela lui avait été impossible. Il devait lui en vouloir. Enormément. Et cette interpellation musclée ne devait rien arranger. « Lâchez-le voyons. » ordonna-t-elle aux gardes, qui s’exécutèrent immédiatement. L'air désolée, elle lui tendit la pâtisserie en guise de pardon, persuadée d’avoir entendu son ventre gargouiller un peu plus tôt. « Tu me pardonnes ? » Mais contre un gâteau, c’était bien trop peu cher payé. En plus, Cyrus irait lui en rechercher un. C’était pas si grave.
Orias ;

Orias
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♦ Uninvited Guest ♦


Ca ne pouvait être elle. Non, ça ne pouvait être elle, sa chère et tendre amie de toujours disparue depuis si longtemps déjà et pourtant ces yeux, ces cheveux roses … Ca ne pouvait être elle et pourtant elle était là devant lui, se dégageant de la silhouette du malotru qui l’avait frappé. Maintenant qu’elle était en face de lui et qu’elle prononça son nom, plus aucun doute n’était possible. Stupéfait Orias ne broncha pas, d’ailleurs lorsqu’on la lâcha il faillit même tomber, en oubliant que ses jambes devaient, à présent, complètement supporter son poids. Une chose finit par bouger, ses lèvres, pour laisser passer un mot qu’il ne pensait plus pouvoir formuler.

-Aelin ? Souffla t-il.

Le regard du brun se posa ensuite sur la pâtisserie, si alléchante un instant plutôt, que la jeune femme lui tendait, en signe de paix et par réflexe il s’en saisit. Mais son esprit était parti bien loin, il voyageait dans le temps se revoyant jouer, rire, se cacher, se chamailler avec cette personne dont il pensait faire partie de sa vie jusqu’à la fin. Le sort en avait pourtant décidé autrement, les joies, les peines, les petits bonheurs, les histoires tout fut balayé d’un geste de la main lorsqu’elle décida de disparaitre. Sans laisser un mot, ni une trace. Juste évaporée. Adieu la voisine, la meilleure amie, la sœur de cœur et avec elle une part de l’âme du jeune héron. Il avait pleuré, des jours entiers, des mois peut être, souffrant de sa disparition. En fait, même si elle était toujours vivante, Orias avait dû faire son deuil et là, tout de suite, il avait l’impression de voir un fantôme.

Alors lui pardonner ? Il était trop choqué pour ne serait-ce qu’envisager l’idée. Machinalement il se mit donc à croquer dans le gâteau, sucré à souhait, délicieux, il le mastiqua lentement. Une chose le dérangea tout de même, il était salé à moins que… ah oui c’était ça, il pleurait à chaudes larmes… Un vrai dur cet Algiz. Le tableau était beau à voir, lui ruminant son gâteau chialant comme un enfant, regardant Aelin de ses yeux noyés.

-Si je-je pouvais… Je-j’te frapperais… Sanglota t-il doucement. M-Mais tu sais qu-que j’peux pas… Il recroqua dans le gâteau soudain excédé, l’émotion faisant place à la colère. Mais qu’est-ce que c’est tout ce bordel ? Tu… Je… Nous… Amitié… Et puis… VIOUP t’as disparu… Longtemps et BIM… Te voilà. Il jeta un regard toujours larmoyant vers l’autre homme. Et lui… vilain ! Pourquoi ?

Bien évidemment il avait dit tout cela en gesticulant dans tous les sens, menaçant de faire valdinguer la pâtisserie n’importe où dans la pièce, ou sur quelqu’un. Choqué, il n’avait pu que « résumer » au maximum sa pensée, le charabia passant ses lèvres ne devait pas être compréhensible pour grand monde mais si c’était bien elle, Aelin saurait y trouver un sens. Parce qu’après tout il voulait savoir, viscéralement, le pourquoi du comment de cette disparition, de cette situation, de l’entendre pour lui pardonner réellement.


Cyrus ;

Cyrus
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Le monde pouvait parfois s’avérer petit, offrant les rencontres les plus improbables et les réunions les plus inattendues. Certains avaient tendance à mettre cela sous le coup du hasard tandis que d’autres préféraient se rallier à la destinée mais quoi qu’il en soit, cela créait souvent des situations imprévisibles et toujours fortes, à l’image de la mission qu’il avait mené aux côtés de Narcisse et Sohail ou de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Aelin lui avait gentiment signifié qu’elle était flattée de la connaissance de son garde du corps sur ses goûts culinaires et il en avait souri, autant conscient de sa performance que de l’évidence de ses choix. La renarde était une gourmande et vivre un an à ses côtés lui avait largement permis de décrypter ses préférences en matière de nourriture. De plus, le trentenaire avait de l’expérience dans le service et il avait été élevé pour apprendre à repérer ce genre de détails. Aussi, il ne s’étonna pas lorsqu’il la vit totalement satisfaite mais haussa un sourcil lorsqu’elle s’exclama connaître le mystérieux inconnu auquel il avait infligé une certaine correction. Sans dire un mot, il la regarda s’émerveiller de ses retrouvailles avec cet étrange énergumène et s’approcher très près de lui. Durant une fraction de seconde, l’humain esquiva un mouvement dans sa direction pour la retenir, imaginant tout de suite le pire en la voyant sans défense près d’un étranger dont la présence n’était toujours pas justifiée. Il se retint cependant à serrant les dents, agacé de l’imprudence de sa protégée qui semblait avoir une parfaite confiance en cet Orias au point de lui tendre la précieuse pâtisserie qu’il lui avait ramené quelques secondes auparavant. En voyant ce geste plein de bonté, l’archer leva les yeux au ciel en secouant la tête avant de souffler : « Bien sûr ! Donne au type louche le gâteau… ». Inspirant profondément, Cyrus se dirigea vers le duo en portant une main sur sa hanche, frôlant la crosse de son arbalète du doigt et prêt à dégainer si le moindre danger était avéré. Debout derrière la reine des bas-fonds, il soupira : « Tu sais qu’il s’agissait du dernier gâteau disponible en ville, pas vrai ? Et il est hors de question que je prenne la route jusqu’à Manest pour en trouver un autre… ». Reportant son attention sur le nouveau venu dont les larmes se mêlaient à la pâtisserie qu’il mangeait pour se calmer. Autant méfiant qu’agacé par ses élucubrations incompréhensibles, Cyrus plissa les yeux d’un air sévère à destination d’Orias avant de lâcher : « Et donc, qui est donc ton ami aux soucis d’élocutions assez flagrants ? ». Le sarcasme sonnait sans sa voix alors qu’il jaugeait du regard la menace potentielle qui se tenait devant lui. Bien évidemment, il était difficile d’imaginer une seconde ce jeune homme sanglotant arriver à faire du mal à la renarde alors que de nombreux gardes étaient dans la pièce mais Cyrus avait appris à se méfier des apparences, particulièrement celle d’anciennes connaissances. En réponse à l’accusation maladroite de l’inconnu, l’ancien majordome sourit amèrement : « Disons juste que tu t’es retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment… Peu de gens traînent dans le coin à moins d’avoir de très mauvaises intentions, j’ai juste présumé que tu faisais partie de ceux-là… Avais-je tort ? » Il était volontairement interrogatif, pas entièrement persuadé de l’honnêteté de cette victime un peu forcée et visiblement très fragile… Trop fragile pour survivre dans ce monde sans avoir quelque chose à cacher. Orias avait beau être l’ami d’enfance d’Aelin, le majordome ne risquait pas d’écarter la théorie d’un possible complot aussi facilement… N’en déplaise à la belle Algiz !

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