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« Histoire de Meinarest. »
Grayling ;

Grayling
Déesse

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o1. Les Débuts

Au commencement du monde, tous vivaient dans l'harmonie et la paix la plus totale sur le continent de Meinarest, au sein d'un royaume qu'on appelait Ilmyde. Hommes et Algiz, des êtres à l'apparence humaine capables de prendre une forme animale, naissaient côte à côte, vivaient ensemble et mourraient liés, comme des frères. De nos jours, quelques histoires racontant l'amitié extraordinaire d'un fils de pêcheur devenu roi et d'un Algiz capable de se transformer en loup persistent dans la culture.

En ce temps-là, ces deux peuples vénéraient deux divinités, à qui l'on accordait tous les pouvoirs de l'Univers : un homme, Vaec, et une femme, Grayling, unis par les liens d'un amour éternel censé apporter la paix dans le monde scellé par un emblème que Vaec offrit à Grayling, aujourd'hui oublié par beaucoup mais connu par certains sous le nom de l'emblème de Grayling.

Cependant, la légende raconte ensuite qu'il existait une jeune humaine, qu'on prétendait encore plus belle que le soleil et la lune réunis. Un jour, Vaec l'aperçut se baignant au bord d'une rivière et en tomba follement amoureux. Pourtant, à cause de sa condition divine, il ne pouvait pas l'approcher : alors, à partir de ce jour, le Dieu la regarda chaque jour, chaque heure, admirant ses sourires et sa crinière brune ondulée sans jamais pouvoir la toucher. Et lentement, Vaec se surprit à vouloir devenir lui aussi mortel...

Fou de chagrin, le Dieu osa prendre une apparence humaine pour rencontrer la jeune fille, quelques heures à peine avant de devoir revenir à ses fonctions. Malheureusement, la Déesse découvrit rapidement la vérité et entra dans une colère noire, blessée. Les Algiz prirent naturellement la défense de Grayling, qu'ils avaient toujours préféré et jugèrent les humains être faibles et corrompus. Ils firent couler le sang de leurs frères contre qui ils avaient dormi, massacrèrent leurs villages, piétinèrent leurs temples et réduisirent en esclavage ceux qu'ils avaient juré d'aimer. Ils devinrent seuls rois d'Ilmyde.

Ainsi, les siècles passèrent. La véritable histoire de Vaec se perdit et se déforma dans les méandres du temps, ne restant peut-être de cette passion qu'une trahison d'où serait né un chérubin mi-divin, mi-humain. Ainsi les hommes attendirent, bafoués et humiliés. De ces temps sombres naquirent de nombreux martyres et héros qui tentèrent de s'échapper pour fonder un royaume où l'avenir s'annonçait moins noir.

Du peu qui osèrent, beaucoup, eux comme leur famille, périrent ou furent mutilés en guise de punition. Pourtant quelques esclaves fatigués et blessés atteignirent une terre éloignée, s'affranchirent, eux puis leurs enfants, et fondèrent au fil du temps leur propre royaume régit par l'humanité : la nation des Volcans, le pays de Kireïde.


Dernière édition par Grayling le Mer 10 Mai - 21:26, édité 2 fois
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o2. Guerre sans fin

Lentement, les hommes développèrent Kireïde à la sueur de leurs mains meurtries par une vie de servitude. C'est en ce temps-là qu'un homme, dont le nom a été oublié depuis bien longtemps, découvrit l'usage de la magie : d'un petit village insignifiant, Kireïde devient une contrée accueillante et fertile. Les hommes jusque la forcés de fuir pour survivre, trop faibles pour se battre, pouvaient enfin rivaliser avec les Algiz qui les avaient durant des siècles méprisés et humiliés. On se permit finalement à penser à la vengeance.

Pourtant, parmi les humains les projets n'étaient pas unanimes et bientôt se formèrent deux groupes distincts qui donnèrent par la suite lieu à deux États bien différents : ceux qui désiraient libérer les leurs restés prisonniers, Kireïde, et ceux qui jugeaient l'aventure trop périlleuse, Asmosa.

Ainsi Kireïde la vaillante partit à l'assaut du sol que leurs ancêtres avaient fui, convaincus de leur victoire. Leur arrogance eut raison d'eux puisqu'ils n'étaient encore qu'un État balbutiant face à Ilmyde qui les écrasa et les réduisit en colonie, balayant leur armée.

Mais, Ilmyde était avide et ne voulait plus s'arrêter en si bon chemin : elle voulait Asmosa. Durant des décennies, la guerre déchira les deux États, mis à feu et à sang par la haine et emportant dans sa folie de nombreux innocents. On vit les mères pleurer leurs enfants, les femmes leurs maris, les orphelins leurs pères, les sœurs leurs frères dans les rues, on vit les maladies s'abattre et les famines se succéder. Ce fut pour tous des temps très noirs, si sombres qu'on désigne cet épisode sous le nom de La Guerre sans Fin.

o3. Les Religieux

Ainsi des Hommes et des Algiz, fatigués par cette terrible guerre qui n'en finissait pas, s'unirent peu à peu sous le drapeau d'une nouvelle institution religieuse : l'Ordre du Culte, afin de ramener la paix. L'organisation gagna rapidement en puissance et devint assez influente pour imposer sa volonté dans le conflit, aidée par de bien étranges pouvoirs aux limites du divin... c'est du moins ce que disent les rumeurs.

Toujours est-il que l'Ordre devint si puissant qu'il repoussa Ilmyde hors des frontières de Kireïde, redevenue ainsi libre, puis s'attaqua au royaume des Algiz. On raconte alors qu'une poignée de soldats Algiz auraient jeté leurs casques au sol face à l'armée ennemie, refusant de continuer le combat et furent bientôt imités par le reste des leurs. Ilmyde, affaiblie, brisée, dont les soldats ne voulaient plus combattre, fut forcée de se plier aux exigences de l'Ordre : tous les humains furent affranchis et les Algiz durent se soumettre au puissant culte de Vaec.

L'Ordre du Culte étendit ensuite sa puissance dans les trois royaumes jusqu'à pouvoir intervenir comme bon lui semble dans les relations politiques et construisit, au paroxysme de sa puissance, le siège de son pouvoir : Sollvaec sur une île artificielle. Bien que le Temple vénère Vaec, protecteur des hommes, il véhiculait une image de paix qui séduisit nombreux Algiz après des temps si agités.


Dernière édition par Grayling le Mer 10 Mai - 14:55, édité 1 fois
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o4. Le Grand Complot

Cependant, bien que la paix fut revenue, il est coutume de dire que les rancœurs ne disparaissent jamais vraiment. Ilmyde mise à terre ne pardonna jamais à l'Ordre du Culte et aux hommes de les avoir ainsi humiliés et n'aspirèrent qu'à retrouver leur gloire passée. Ainsi de nombreux Algiz restèrent fidèles à Grayling laissant au fil du temps la rancœur se transformer en haine et violence.

Trente-six ans après, jour pour jour, une attaque fut menée au Palais de Kireïde, ce qui donna lieu à un tragique massacre : une partie de la famille royale fut sauvagement assassinée, tout comme la majorité des domestiques. Ce massacre fut connu sous le triste nom du « Grand Complot ». Les relations diplomatiques furent encore une fois tâchées de sang et de douleur. Kireïde ne put tolérer une telle attaque et déclara la guerre à Ilmyde qu'il jugeait comme responsable et coupable. De nouvelles batailles ravagèrent le continent avec plus d'ardeur encore.

Si bien que l'Ordre du Culte se devait d'intervenir : l'organisation essaya d'y mettre fin, sans grand succès. En effet, les nombreuses divergences qui s'étaient installées entre les membres du clergé étaient à présent claires, et l'Ordre perdit l'unité qui faisait sa puissance autrefois. Considérablement amoindri, il ne peut plus intervenir avec autant de violence, ses forces se concentrèrent donc principalement en sa capitale et abandonnèrent Asmosa et Kireïde à eux-mêmes.

Nous sommes en l'an 872. Une année après le Grand Complot.
Ilmyde et Kireïde sont officiellement toujours en guerre, mais pourtant, les soldats ne font qu'attendre à leur poste : aucune réelle bataille n'a eu lieu depuis 10 mois déjà à l'exception de nombreuses escarmouches au niveau des frontières des deux pays. Les tensions s'intensifient de jour en jour, car même si on sait que les deux Royaumes sont en réalité en train de se reconstruire, on ne sait quand l'un ou l'autre frappera. Asmosa tente de rester en terrain neutre tandis que l'Ordre du Culte ne semble pas arriver à une conclusion face à ses dissensions internes.

Aujourd'hui, les relations entre les Etats sont au plus mal : la rancune perdure et tous ont la volonté d'imposer leur vision du monde. Entre jeux d'alliances, stratégies et volontés divines, l'avenir qui se dessine semble des plus sombre pour tous les peuples de Meinarest.


Dernière édition par Grayling le Mer 10 Mai - 14:56, édité 1 fois
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o5. La Guerre du désert

Il a fallu tourner une nouvelle page de l'histoire du monde. La guerre a continué à s'immiscer dans les cœurs des dirigeants à tel point que les escarmouches, si anodines avant, sont rapidement devenues un véritable champ de bataille. Ilmyde voulait prouver la supériorité des Algiz sur les humains tandis que Kireïde n'attendait que cette opportunité pour se venger du Grand Complot ayant décimé la quasi-totalité de la famille royale. C'est ainsi que sept moi après ce jour funeste, les deux armées se firent face.

C'est sous le soleil de plomb du désert que les premiers assauts eurent lieu. Sûrs de leurs décisions, les hauts dignitaires des deux nations en conflit sont venus sur le champ de bataille afin de remporter la victoire et frapper au fer rouge l'histoire du continent de Meinarest. La chaleur était intense, elle écrasait littéralement les soldats en armure ainsi que les homme-bêtes d'avantage habitués au froid des terres du Nord. Mais ce n'est pas tout ; même les deux autres pays à l'écart avaient fait le déplacement.

Asmosa observait, en hauteur sur une dune, se contentant de regarder afin de connaître l'issu de l'affrontement tandis que Sollvaec — suite aux ordres de Lissandra — avait réussi à disséminer quelques soigneurs afin d'éviter le plus de pertes possibles et ce dans les deux camps, prônant encore et toujours et tant bien que mal, la paix.

Le climat aussi montrait aux mortels son mécontentement face à toutes ces effusions de sang. Alors que la bataille était à son apogée, une immense tempête de sable apparue, offrant une vision amoindrie ainsi que d'avantage de difficultés. Les troupes ne perdaient, malgré tout, pas espoir et les deux dirigeants ne courbaient pas l'échine, envoyant encore et toujours leurs hommes au combat. Les morts étaient de plus en plus nombreux, les cris de douleurs et les derniers souffles de vie ne cessaient de retentir dans le désert. La souffrance oppressait les cœurs et teintait de rouge les peaux.

La Malice. Elle ne pouvait s'empêcher de se repaître de la douleur des mortels et cette bataille était une véritable aubaine pour elle. Elle allait profiter de ce moment pendant lequel tous les regards seraient tournés au même endroit du continent de Meinarest. Montrer sa puissance, dévoiler tous les tenants et aboutissants de sa présence. Interrompant la tempête dès son arrivée, elle se permit de manipuler les défunts, de les faire se relever et attaquer quiconque osait respirer encore. La rage de la Malice était immense, elle voulait offrir l'occasion aux mort de se venger.

La fuite était devenue l'unique option possible. La victoire n'intéressait plus les armées et seule la survie était à présent l'objectif ultime. Tous se battaient contre le même adversaire et ne perdaient pas espoir. Ilmyde fît demi-tour en premier, réussissant à se mettre en sécurité sans trop de pertes, du moins jusqu'à atteindre le fort Saras, emblématique rempart entre le désert et les terres du Nord. Celui-ci ne put être sauvé des morts réveillés par la Malice qui, en plus d'avoir tué un certain nombre d'Algiz, se mirent à occuper la bâtisse militaire.

Kireïde, de son côté, était en mauvaise posture, l'armée au complet s'était rassemblée pourtant rien ne semblait pouvoir interrompre l'avancée des ennemis. Cependant la main salvatrice apparaît toujours pendant un moment imprévue ; venue en renfort, une centaines d'hommes et de femmes membres de l'armée de Sollvaec ont réussi à repousser la Malice, créant un véritable et imposant mur de magie blanche.

Aujourd'hui, et ce trois semaines après la bataille, le désert est encore et toujours aux mains des défunts, ces derniers vagabondant telles des âmes en peine. Kireïde se remet tant bien que mal de ses déboires : la frontière est surveillée par des troupes, ainsi que la Malice — qui grâce au soutien de Sollvaec, a pu être contenu avec facilité. Une rumeur stipule néanmoins que le Roi Hao serait alité, son état de santé s'étant, soit disant, soudainement dégradé.

Ilmyde a, quant à elle, subi de très lourdes pertes dans son armée lors de la fuite, faisant d'elle la perdante de la bataille du désert. Ne possédant plus le fort Saras, le Algiz se remettent doucement et nul n'a de nouvelles du gouvernement bien qu'aucun dignitaire important n'aurait perdu la vie. Sollvaec est elle en pourparler avec la nation des volcans suite à son aide tandis que Asmosa semble chercher un moyen d'affronter la Malice, encore et toujours à l'écart. 
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o6. L'âge des ténèbres

La guerre avait fait des ravages et tous avaient bien du mal à se remettre de cette triste situation. Kireïde était bloqué, elle s'embourbait sans pouvoir agir du fait du mauvais état de santé du souverain. Nul ne comprenait le mal qui le rongeait et pourtant, certaines rumeurs commençaient à se propager ; elles osaient stipuler que ce dernier aurait été touché par la Malice, qu'elle le dévorait de l'intérieur pour le maudire. Les algiz, eux, essayaient tant bien que mal de contenir les morts revenus dans le monde des vivants qui ne cessaient d'affluer du désert au sud de leur pays.

Les deux autres nations tentaient de créer des solutions, les mages d'Asmosa ne parvenait plus à quitter la Malice des yeux. Ils voulaient comprendre, la cerner pour mieux la combattre car la Reine n'en démordait pas, il fallait absolument trouver un moyen de l'éradiquer, elle allait devenir une menace ils en étaient certains et encore, les divers scientifiques et chercheurs étaient bien loin du compte. Sollvaec prônait toujours la religion mais pour une étrange raison, nul n'avait de véritables informations sur Lissandra depuis quelques semaines.

Puis, l'âge des ténèbres.
C'était il y a huit mois, le soleil se levait avec la même intensité que les jours précédents, éclairant le continent de son souffle rassurant et lumineux. Cela était sans compter cette sensation ; elle a envahit le cœur de tous les êtres vivants, une étrange intuition, comme si toute la joie s'évanouissait pour ne laisser la place qu'à une intense tristesse. A nouveau ce cri, celui d'une femme se faisait entendre, encore plus intense et strident que la fois précédente, lors de la bataille du désert. Puis un pilier, immense. Il s'élança du palais de la capitale de Kireïde pour toucher les cieux, libérer de son sein une multitude de créatures.

Les monstruosités ne cherchaient qu'à détruire, attaquant les vivants dans toute la nation puis dans tout le continent. Les mortels étaient submergés mais pas que, la nature semblait dépérir ou du moins se figer au fil du temps. Il ne fallut qu'un mois pour que toute la nation des volcans ne soient plus qu'une ombre. Tous avaient fui du mieux qu'ils le pouvaient d'autant que le roi en personne était considéré comme mort du fait du piler à la capitale. Il fallait s'accrocher à la vie, tant bien que mal.

Le temps passait et la Malice se faisait de plus en plus grande, cette dernière appuyant sa supériorité les incitant tous à fuir. Même les Algiz ne pouvaient la contenir, les forçant à quitter la zone occidentale d'Ilmyde pour se réfugier dans les terres glacées pour se dissimuler : même la capitale de Valtac ne resta pas indemne... Seuls subsistaient Sollvaec qui ne cessait d'accueillir les survivants ainsi qu'Asmosa qui ne pouvait à présent plus rester sur la défensive face à tant de pertes. Tous devaient s'unir pour le moment pour espérer sauver le continent de Meinarest.

Aujourd'hui.
Nul ne sait avec précision les événements ayant infusés la situation actuelle du monde tant la panique était importante. A présent, toute la partie Est du continent n'est plus, du moins elle reste inaccessible tant la Malice est imposante dans cette zone. Même Sollvaec a dû fuir pour rejoindre Asmosa, cette dernière sauvée — d'après les diverses  rumeurs — par un Héron capable de chanter une cantate apte à retenir les créatures. La nation des mages est ainsi devenue un havre de paix, les sorciers ont réussi à créer un dôme capable de protéger toute l'est des terres de la Malice.

Les Algiz se sont divisés, certains prônent l'union, ils veulent que tous avalent la rancune afin de détruire une bonne fois pour toute la Malice, ces derniers ont créé un lieu au niveau de la frontière avec la nation des mages, contre le mur nacré. D'autres en revanche, dirigé par Oadyn le souverain préfèrent agir par eux-mêmes, ils auraient rejoint une zone inconnue dans les monts gelés... Mais les humains ne sont pas en restes ; tous ne parviennent pas à se mettre d'accord et bien que désireuse de bien agir, Asmosa doit faire face à l'affluence des survivants sur son territoire.
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