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« In the ancient ruins || ft. Arleis »
Isley ;

Isley
Pacifiste

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Ses doigts passèrent lentement sur les pierres couvertes de mousse, insufflant en lui des siècles d’Histoire. Il ne lui en fallait pas davantage pour que le passé lui parvienne, comme un lointain écho dans les couloirs du temps. Durant la plus grande partie de sa vie, il avait visité le vaste monde. Il avait vu bien des endroits, avait vécu dans le passé autant que dans le présent. Et cette vie entre deux mondes lui avait enseigné combien l’Histoire avait été altérée par la main de l’Homme. Il n’en avait pas fallut davantage pour faire naître en lui une véritable fascination pour les méandres du temps enfouie au travers le monde. Et pour lui qui avait hérité du don de lire les souvenirs, la vieille Celtia était une source infinie de connaissances. Mais s’il souhaitait remonter les flots du temps, il avait besoin d’un support. Un vaisseau lié au passé, un objet dont il pourrait extraire les souvenirs.

Il était sur le seuil de l’ancienne Capitale, observant d’un œil admiratif les vastes ruines qui s’étendaient à perte de vue. Mais le plus impressionnant était sans nul doute le vieux château, seul vestige préservé de l’érosion. C’était là son objectif. Mais Isley n’était pas un idiot, et les sombres rumeurs sur ces lieux ne lui étaient pas inconnues. C’était d’ailleurs pour cette raison que le Héron n’était pas venu seul. Une poignée d’hommes était postée à l’entrée de la vieille citadelle, observant de loin les mouvements du Héron. Mais s’il s’était accoutumé à la présence de ses gardes, il s’était cette fois-ci offert une nouvelle compagnie. Un mercenaire comme un autre, qui avait pour consigne de rester près de lui. Une sorte de garde rapprochée, là où les autres soldats avaient la consigne de rester à distance. Il en avait assez de ces soldats trop sérieux, et avait cette récente lubie de faire connaissance avec de nouveaux visages. Cette fois-ci, son choix s’était porté sur un mercenaire assez inhabituel. S’il était jeune, il était avant tout muet. Un trait de caractère qui était apparu comme une qualité de choix à Isley, au terme de plusieurs semaines de réunions en tout genre.

Bien entendu, il n’avait rien oublié de son rôle actuel  à la Capitale. Mais après d’innombrables efforts, il était parvenu à arranger suffisamment de temps dans son planning pour monter cette petite excursion. Et enfin libre au cœur même de la nature, il n’avait pas le moindre regret. Après ces quelques instants, l’attention d’Isley se porta de nouveau sur le jeune mercenaire près de lui. Il l’observa un instant, puis afficha un sourire. « Comme vous le savez, il n’est pas rare que des bandits se terrent dans ces ruines. J’ignore s’ils auront survécu aux hordes de monstres. » il haussa les épaules. « Peut-être le dôme les aura-t-il sauvé eux-aussi. »

Il fixa le jeune mercenaire du regard, et son sourire s’étira. Puis, il tourna la tête vers les ruines du château. « Nous traverserons les ruines de la ville jusqu’à atteindre le château. Une fois là-bas, nous rejoindrons l’ancienne salle du trône. » il le toisa, une pointe d’arrogance au coin des lèvres. « Nous feriez-vous l’honneur d’ouvrir la route ? » demanda-t-il d’une voix amusée. N’était-ce pas précisément le rôle d’un mercenaire que de prendre les risques ? Et d’un geste de la main, Isley lui indiqua le chemin face à eux, qui sillonnait les ruines de pierres et de verdure.
Arleis ;

Arleis
Maudit

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With Isley
« Témoignage de notre histoire, les anciennes ruines sont bien plus précieux que n’importe quel trésors pour certains. »

In the ancient ruins

J’observais mon employeur, silencieux, passer ses doigts sur les pierres qui composent ce qui fut autrefois la capitale du royaume des mages. J’aurais presque lâché un soupire, mais pour une fois, je n’étais pas d’humeur à m’apitoyer.

En effet. Le Héron qui m’a engagé comme mercenaire m’a redonné une très faible lueur d’espoir. J’étais apparemment l’homme qui lui fallait. Je ne sais pas, je ne sais d’ailleurs toujours pas sur quels critères à reposé sa sélection, mais, en dépit de mon expérience qui était moindre par rapport à bon nombre d’autre mercenaire, il m’avait choisit pour être sa garde rapprochée dans l’exploration de l’ancienne capitale.

À voir tout les hommes qui le suive, j’en déduis que je dois avoir affaire à quelqu’un d’important et si une telle personne daigne s’intéresse un tant soit peu à ma misérable existence, ce qu’elle doit bien valoir quelque chose. De plus, il est une sorte d’historien, d’archéologue, ce qui veut bien dire que, pour une fois, je sers les intérêts de quelqu’un qui aspire à quelque chose d’intéressant. Cependant… Je me demande toujours qui, il peut être.

Je revins subitement à la réalité lorsque mon employeur se trouve vers moi, un sourire aux lèvres. Il me déclara que je ne dois pas être sans savoir que des bandits se terrent sans doute dans les ruines, tout du moins, s’ils ont survécu et/ou que le dôme les aura sauvés comme nous tous. Il était, en effet, fort probable que les bandits aient survécu à la Malice. Repenser à cela me provoqua quelque démangeaisons légère au niveau des plaques noires que j’avais sur le torse… Sans doute s’en étaient-ils mieux sortit que beaucoup d’entre nous.

Le Héron me fixait toujours et son sourire s’étira avant qu’il ne tourne la tête vers le château au loin, indiquant que nous allions traverser les ruines pour rallier le château puis la salle du trône. Bien… Nous allions en avoir pour un petit moment si nous nous déplacions avec prudence afin d’éviter un maximum de surprise. C’est alors que mon employeur tendit la main pour m’indiquer le chemin devant nous en me demandant si je voulais bien ouvrir la marche.

Tss… Est-ce que… Je sais que mon rôle dans cette histoire, c’est de prendre des risques à sa place, mais… Est-ce qu’il ne m’aurait pas engagé juste pour servir d’appât ? Est-ce que mon rôle n’était pas de tomber dans l’embuscade avant lui et ses hommes pour que ces derniers s’occupent des brigands ? Cette minuscule lueur d’espoir qu’il avait fait renaître, il l’avait tué. Peu que j’étais un peu trop enthousiaste lorsqu’il m’avait engagé. C’est vrai, un gamin muet, pas bien costaud, personne ne s’en souciera s’il disparaît, certain seront même content si cela arrivait.

Qu’importe… Ma vie n’est faite que pour servie celle d’autrui… Rien de plus… Le monde entier s’évertue à me le rappeler. Lâchant un soupire, je pris la tête du groupe. Une main sur la garde d’Intetsu, au cas où, j’avançais assez prudemment. Même si mon rôle n’était que de déjouer les embuscade, je ne pouvais me permettre de laisser mon employeur encourir le moindre risque.

Au bout d’une centaine de mètres, bien qu’il n’y avait aucun problème en vue, je me retourna vers le Héron. Je dessina une ligne droite avec l’une de mes mains et des vague avec l’autre, comme pour demander si je devais choisir le chemin le plus court, en dépit des risques, ou bien le plus sûr, quitte à prendre plus de temps.

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Isley
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Isley observa l’adolescent prendre la tête du groupe, un soupçon d’intérêt dans le regard. Il fallait bien admettre que le jeune mercenaire avait un certain cran. Mais s’il en jugeait par sa posture et sa manière de tenir son arme, sa confiance n’était pas totalement feinte. Et ainsi, la petite troupe s’aventura dans les méandres de l’ancienne cité, parcourant plusieurs dizaines de mètres dans les ruines et les gravas. Pas un seul instant Isley ne s’intéressa au chemin emprunté, bien trop fasciné par les restes des anciens monuments et autres décombres du passé. Puis, l’ombre du mercenaire se figea. Il utilisa quelques gestes simples pour faire comprendre au héron que deux choix s’offraient à eux : un chemin direct, l’autre plus long. Isley le regarda un instant, puis haussa les épaules. « Je ne suis pas pressé. » déclama-t-il d’une voix paisible, se dirigeant vers le chemin le plus long. Cette fois-ci, il n’attendit pas que le garçon prenne la tête, et marcha à sa hauteur.

Plusieurs fois, il s’arrêta pour observer des ruines. Quelques objets anciens, les restes d’un édifice d’une importance particulière, ou simplement un endroit qui avait attiré son attention. Si l’on observait son regard, on réalisait bien vite que sa curiosité était plus proche d’une réelle passion. Mais le plus intriguant étaient certainement ces moments où le héron refermaient ses paupières, la paume posée contre l’objet de son intérêt. Durant un instant, son visage était calme, serein, comme s’il écoutait une mélopée silencieuse. Puis ses paupières s’ouvriraient à nouveau, et dans son regard brillait un éclat nouveau. Celui de la connaissance. Et il continua ainsi, s’arrêtant un instant pour échanger quelques mots avec son mercenaire. « Ces ruines racontent ce que les Hommes ont oublié. Un historien ne cherche pas à comprendre le monde : il se contente de l’Histoire comme elle a été écrite par les vainqueurs. En revanche, celui qui cherche la vérité démêle le vrai du faux, apprend à comprendre les mystères qui se cachent derrière les pans les plus sombres de l’Histoire. En définitive, chacun est libre de choisir la vérité dont il souhaite se contenter. » un sourire aux lèvres, il s’éloigna sans attendre de réponse – ce qui, en l’occurrence, était inutile – et continua ses fouilles.

Ils progressaient dans les ruines depuis longtemps déjà, quand Isley s’arrêta à nouveau. Un éclat nouveau brillait dans son regard, et malgré son silence, ses pupilles fixaient avec intensité un renfoncement dans les ruines, dissimulé derrière les restes d’un vieil édifice. « Ils sont là. » annonça-t-il d’une voix légère et dépourvue de crainte. Quand il se tourna vers le jeune homme, il affichait une expression énigmatique. « Vous constaterez par vous-même que votre rôle ne se résume pas à être l’objet d’une vulgaire embuscade. » le télépathe afficha un air satisfait. Puis, il adressa un signe de la main à ses hommes. « Mais vous comprendrez aussi que je suis un homme très sélecte. Je n’ai pas l’intention de perdre mon temps. » il s’avança sur les ruines d’une fontaine, et observa l’horizon. « Vous êtes libre de mener mes hommes. Cette escarmouche est la vôtre. » théâtral, il se retourna vers l’adolescent. Il suffisait de lire son regard pour comprendre que cette situation était certainement planifiée dans son esprit. « À vous de faire vos preuves. » déclama-t-il calmement, un sourire amusé aux lèvres, avant de redescendre au pied des gravas. Et calmement, il s’adossa à une paroi de pierre. Il n’avait ni l’intention d’approcher de la zone de conflit, ni même de s’en préoccuper. Comme bien des hérons, il n’éprouvait pas le moindre engouement pour la guerre et le combat. Mais à l’inverse, il était curieux de savoir de quel bois était fait ce garçon qui avait accepté de plonger dans les affres de la guerre.
Arleis ;

Arleis
Maudit

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With Isley
« Témoignage de notre histoire, les anciennes ruines sont bien plus précieux que n’importe quel trésors pour certains. »

In the ancient ruins

Bien que le Héron semblait totalement absorbé dans son admiration des anciennes ruines, il répondit plutôt rapidement à ma question, affirmant qu’il n’était pas pressé. Sans attendre que je reprenne la tête du groupe, mon employeur vint se placer à ma hauteur tandis que le groupe reprenait la route.

Tout au long du trajet, le Héron s’arrêta pour observer les ruines. Un tel dévouement pour l’archéologie, ça à tout de même l’air d’être bien plus qu’un métier pour lui… Si archéologue est bien son métier. En plus de cela les pauses, où on pouvait le voir poser sa main sur une quelconque relique et fermer les yeux, étaient les plus étranges. Il paraissait serein et comblé, et dès lorsqu’il rouvrait les yeux et se relevait, son regard avait quelque chose de différent.

Il s’arrêta un instant comme pour m’expliquer à quoi tout cela rimait. Il m’expliqua que les ruines racontaient ce que les Hommes ont oublié. Que là où un historien se contente de retranscrire l’histoire écrite par les vainqueurs, celui qui recherche la vérité apprend des secrets des parties les plus sombres de l’Histoire. Il conclut alors en déclara que chacun était libre de choisir la vérité dont il souhaite se contenter.

« La vérité dont il souhaite se contenter »… Est-ce que… Est-ce que ça peut valoir pour moi aussi ? Alors que cette pensée prit subitement une place importante dans mon esprit, le Héron reprit ses fouilles, un sourire aux lèvres. Même s’il donnait l’impression de s’être expliqué, il reste quelqu’un d’énigmatique.

Notre route reprit pendant un sacré moment avant que mon employeur ne s’arrête. Contrairement au regard qu’il avait après ses sortes de transes, ses yeux portaient une toute autre intensité et fixaient un renfoncement, dissimulé entre deux édifices en ruine. C’est avec calme et légèreté qu’il déclara alors qu’ils étaient là. Ils étaient là ? Il n’avait que ça à dire ? Il se tourna alors vers moi et, tout en affichant une expression des plus mystérieuse, il s’adressa à moi, déclarant que je pouvais voir que mon rôle n’était pas celui d’appât.

Qu’est-ce que ?! Comment avait-il ? Alors que je me redressais un peu, un léger frisson me parcourant l’échine, le Héron afficha un visage satisfait avant de faire signe à ses hommes, affirmant être quelque de très sélecte et qu’il n’avait pas l’intention de perdre son temps. Qu’est-ce qu’il entendait encore par-là ? Rejoignant les ruines d’une fontaine, il observa l’horizon et, tel un acteur de théâtre, se retourna vers moi en me déclarant que cette bataille était la mienne et que j’étais libre de diriger ses hommes.

Est-ce qu’il… Aurait tout planifié ? Il semblerait… Rien qu’à voir son regard, on pouvait le deviner. Il me lança que s’était à moi de faire mes preuves, avant de s’adosser à une paroi en pierre. On me confiait des vies… On confiait des vies à celle qui ne vaut rien… Peut-être que certains, des personnes comme lui, ne considèrent pas que ma vie ne vaut rien… Je retire ce que j’ai dit. Cette homme a sut allumer une étincelle d’espoir et à la maintenir allumée.

La gorge nouée, je hoche la tête. Pour une fois que quelqu’un croit en moi, pour une fois qu’on prend ma vie en considération, hors-de-question d’échouer ! Les échecs m’ont déjà bien trop coûté, je ne veux pas de cela une nouvelle fois. Me retournant vers les hommes du Héron, je fis rapidement le tour des effectifs. Je n’ai aucune compétence militaire, mais tout devrait bien ce passer… Je l’espère…

Séparant les effectifs en quatre, je désigna deux groupes qui semblaient être les plus aptes à se déplacer à travers les ruines et les placèrent dans les ruines de part et d’autre de la route. Le restant des troupes m’accompagna. Nous plaçant non-loin de l’endroit que le Héron avait désigné comme lieu de l’embuscade, j’attendis un peu, afin d’être sûr que les deux autres groupes furent en place, avant de lancer une charge.

L’objectif était de prendre les brigands de vitesse pour les obliger à sortir puis ainsi les prendre en tenailles avec les hommes dans les ruines. La stratégie marcha en partie, quelques hommes à l’arrière du groupe reçurent des blessures plus ou moins superficielles, qui, en tout cas, pouvaient attendre la fin de la bataille. Les brigands durent sortir pour poursuivre leur embuscade et ce fut à cette instant que le restant des troupes fient leurs arrivées.

À partir de là, le combat tourna court. Surpris, les bandits ne mirent pas longtemps avant d’être en pleine déroute puis finalement vaincu. Ordonnant que l’on s’occupe des blessés, je pris quelque hommes encore valide pour rejoindre le Héron afin de lui annoncer que nous pouvions reprendre notre route.

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