Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été entourée d’une famille aimante, mon père, ma mère et mon grand-frère adoré. J’étais la seule blonde dans un océan de cheveux foncés et cela avait toujours intrigué les gens autour de nous. À cette époque, j’étais probablement trop jeune pour comprendre. Notre père était ouvrier dans une ferme avoisinante. Notre mère était cuisinière, mais jouait de plusieurs instruments. Très tôt, je pris intérêt à la musique. Cette dernière était omniprésente dans notre vie. Ma mère m’enseigna la lyre, l’instrument qui m’attirait le plus, et le chant. Nous vivions une vie paisible, jusqu’au jour où notre père eût un accident. Il ne s’en sortit pas et décéda lorsque j’avais seulement 10 ans. Je ne me souviens pas très clairement de cette époque. Juste que par la suite, la maison fût bien triste pendant des mois. Mon frère dû commencer à travailler pour subvenir à nos besoins. Notre situation n’était pas exactement précaire, mais assez pour ne pas négliger quelques revenus de plus.

Les mois, les années passèrent et l’été de mes 14 ans, un autre évènement vint bouleverser ma vie. Notre mère tomba gravement malade. Le médecin nous dit qu’il n’y avait rien à faire. Nous avions juste assez pour payer quelques médicaments. Sur son lit de mort, elle nous fit une révélation. Elle nous appris que je n’étais pas leur enfant biologique, qu’ils m’avaient trouvée abandonnée lorsque je n’étais un bébé. Cela me fit un choc, mais ce ne fût rien comparé à ce que je ressentis lorsqu’elle s’éteignit dans mes bras. Même si je n’étais pas liée par le sang à eux, ils m’avaient élevée et aimée comme leur propre fille et je leur en serais toujours reconnaissante pour cela.

C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés seuls Nazca et moi. Même si je savais maintenant que nous n’étions pas vraiment frère et sœur, c’est de la manière dont je l’avais toujours considéré et ce n’était pas près de changer. D’autant plus qu’il était tout ce qui me restait d’important dans ma vie. Il fût ce qui me fit m’accrocher à la vie et aller de l’avant même après la perte de nos parents. Mais maintenant, nous devions voler de nos propres ailes. Au départ, Nazca refusa que je me mette à travailler. Ma mère m'avait également appris à cuisiner, je voulais travailler et me rendre utile. Il répétait que j’étais trop jeune et voulait me protéger. Au fond, il avait raison parce que je n’étais qu’une jeune fille inexpérimentée et naïve. Mais je m’inquiétais pour lui et je ne voulais pas lui laisser ce fardeau à porter seul. Le problème, c’est qu’il ne voulait pas l’admettre, mais il ne gagnait peu, probablement pas assez pour même nous nourrir convenablement tous les deux. Et bien sûr, il me donnait tout à moi.

Un soir, alors que j’étais seule à la maison, je me fis attaquer par des brigands. Alors que j’essayais de m’enfuir par la porte de la cuisine, l’un d’entre eux m’attrapa. Je me débattis, mais il était beaucoup trop fort pour moi. J’avais peur, j’étais impuissante. Et c’est alors que mis la main sur un couteau. Je n’y pensai pas deux fois et je lui plantai dans le bras. Sous la douleur, l’homme me lâcha, ce qui me donna l’opportunité de m’emparer de d’autres armes et de les lancer sur lui. J’avais lancé à l’aveuglette, je ne touchai probablement rien de vital, mais assez pour l’empêcher de me rattraper. Nous ne pouvions plus rester où nous étions, c’était trop dur. Alors, nous fûmes forcés de vendre la maison familiale.

À partir de ce moment, je pris une résolution. Je ne voulais plus être faible et dépendre de mon frère. En contrepartie, il devint encore plus protecteur envers moi. Mais je m’entraînai à lancer des couteaux en cachette. Nous errâmes pendant quelques temps et nous finîmes par nous retrouver dans un autre village. Un soir, je me mis à chanter par nostalgie. Sans vraiment m’en rendre compte, des gens s’étaient regroupés autour de moi. On me complimenta, me disant que j’avais une magnifique voix. Les gens de la place étant très hospitaliers, on m’offrit même à manger. C’est ainsi que j’eus l’idée de performer pour de l’argent. Au départ, cela ne nous donnait pas beaucoup d’argent, mais c’était déjà mieux que ce que nous avions. Notre vie n’était pas facile. C’était dur pour moi, qui avais été élevée dans le confort. Mais je n’avais pas le droit de me plaindre, parce que cela devait être beaucoup plus dur pour mon frère.

De village en village, nos pas nous menèrent vers la ville. Là-bas, tout était si différent, on aurait dit un autre univers. Les rues grouillaient de monde, tout semblait si vivant. Ce qui me marqua le plus fût de voir tout l’étalage de richesse… et ça me donna envie. Envie de plus que ce que j’avais. Envie de sortir de la pauvreté dans laquelle nous avions vécue depuis la mort de nos parents. Je voulais devenir comme ces dames qui portaient de beaux vêtements. Et j’y arriverais par tous les moyens possibles. Étant maintenant assez vieille, je commençai à travailler en tant que cuisinière, me spécialisant finalement dans la pâtisserie. Nos avions un revenu stable, nous étions heureux. Mais un autre rêve continuait de m'aveugler. Un rêve qui était probablement inatteignable...

Ton Pseudo : Minazuki, mais certains me connaissent sous le nom de Sapphyre :P
Ton âge : 23 balais
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Bien que le titre l'indique, nous te souhaitons la bienvenue sur les terres de Meinarest ! Le danger sévit partout mais nous savons que tu t'en sortiras ! Pour commencer je suis super content de te voir sur le forum ! ♥ J'aime beaucoup Hermina ! Elle a eu une vie bien compliquée mais son caractère est vraiment plaisant et ses métiers, olala. J'adhère à cette originalité. Te voilà donc validée ! Tu peux dès à présent arpenter les différentes nations. Il te faut bien penser à recenser ton avatar, créer ta fiche de liens mais aussi façonner ton inventaire ! Pour bien débuter ton aventure, tu peux demander des liens ou bien lancer une recherche d'un Rp. A ta guise.